Je rediffuse ce texte que j'ai écrit, il y a quelques années. Je veux faire un clin d'œil à un ami, pour lui dire qu'il faut toujours laisser les femmes gravir les marches devant soi. Galanterie française oblige....
La traversée n’était pas longue pour rejoindre cette île qu’on apercevait de la côte. La marée était en phase montante, mais restait encore assez basse. Nous devions prendre le bateau, tout au bout de la digue, prévue à cet effet, quand la mer se retirait.
L’air vif et iodé, emplissait nos poumons avec tout le bien être que ça procure. Le ciel bleu était sans nuage. Déjà, le soleil commençait à plomber fort. Les goélands avec leurs cris, bien à eux, accompagnaient quelques bateaux, partis pêcher de bonne heure et qui rentraient au port, vidant leurs poissons et attirant les gros oiseaux blancs. Du haut de la digue, on apercevait les fonds sableux, où dansaient algues et goémon au rythme du courant montant.