31 août 2021

En haut du phare.

 Je rediffuse ce texte que j'ai écrit, il y a quelques années. Je veux faire un clin d'œil à un ami, pour lui dire qu'il faut toujours laisser les femmes gravir les marches devant soi. Galanterie française oblige....



La traversée n’était pas longue pour rejoindre cette île qu’on apercevait de la côte. La marée était en phase montante, mais restait encore assez basse. Nous devions prendre le bateau, tout au bout  de la digue, prévue à cet effet, quand la mer se retirait.

L’air vif et iodé, emplissait nos poumons avec tout le bien être que ça procure. Le ciel bleu était sans nuage. Déjà, le soleil commençait à plomber fort. Les goélands avec leurs cris, bien à eux, accompagnaient quelques bateaux, partis pêcher de bonne heure et qui rentraient au port, vidant leurs poissons et attirant les gros oiseaux blancs. Du haut de la digue, on apercevait les fonds sableux, où dansaient algues et goémon au rythme du courant montant.

A peine moins d’un quart d’heure plus tard, on était de l’autre bord. Une fois débarqués, on empruntait les ruelles de l’ile. Des ruelles qui nous dépaysaient totalement du continent. Elles étaient étroites et bordées d’une multitude de fleurs toutes aussi odorantes et exotiques, les unes que les autres. Des palmiers aussi, se dressaient majestueusement  dans les jardins des particuliers. Cette ile revendiquait son micro climat et devait avoir raison vu la végétation qui y poussait.  Des petites maisons aux volets bleus, caractérisaient l’endroit de cette côte bretonne.

Nous arrivions au pied du phare, avec la ferme intention d’y monter. Il n’était pas très haut, mais on savait l’épreuve ardue. On regardait dans un premier temps le sommet qui se perdait dans le ciel bleu.

-Il n’y a « que » 198 marches….

-Bon, on y va ?

-Ok, les femmes d’abord.

Juliette prit les commandes et entama la montée. Je la suivais trois à quatre marches derrière. Ca faisait dix minutes qu’on avait entrepris notre périple et déjà, on soufflait fort.

                                                                             ****

Heureusement que mes pensées, s’envolaient de temps en temps. La robe d’été de Juliette, déjà courte, se balançait sur son fessier, au fur et à mesure de la montée. Le spectacle me donnait du courage. Je voyais même son petit tissu blanc disparaitre dans son entre jambes, suivant les positions dues à la montée. On commençait à suer, et sa culotte semblait absorber toute la moiteur de ses lèvres. J’étais vraiment à la bonne hauteur, derrière elle, et je sentais même, mon sexe gonfler légèrement dans mon bermuda.

La rambarde nous était très utile et nous permettait de reprendre notre souffle de temps en temps. C’est lors d’une de ces petites pauses, que Juliette remarqua toute mon attention pour son arrière train.

-Ah, je comprends maintenant toute la galanterie de l’homme….les femmes d’abord….coquin, va.

Je ne pus que lui sourire et elle continua.


-Fermes les yeux…Allez….

Je m’exécutais et au bout de quelques instants, je sentis les lèvres de Juliette se poser délicatement sur les miennes. Sa langue rejoignait la mienne, mais elle interrompit son baiser avant de dire.

-Allez !  On continue.

Nous reprenions notre escalade. Il ne me fallut pas beaucoup de temps, pour remarquer que la culotte de Juliette avait disparu. Bien joué ce « fermes les yeux ».


-C’est mieux ainsi ?

-Magnifique Juliette, tu sais y faire.

J’étais de plus en plus excité. Le spectacle que m’offrait Juliette était de plus en plus érotique. Sa robe se dandinait de plus en plus, et venait taper ses fesses nues. Ses lèvres lisses se frottaient l’une à l’autre et semblaient se lubrifier de plus en plus. Elle savait tout l’effet qu’elle me faisait mais semblait aussi y prendre beaucoup de plaisir par cette situation.

Nous n’étions plus très loin du sommet. Et mes mains s’étaient déjà aventurées en haut de ses cuisses, frôlant même ses fesses, et touchant aussi ses lèvres moites. Je finissais ma grimpette, le sexe complètement bandé.

                                                                                 ****

Enfin, nous arrivions sur l’abri cylindrique de pierre de taille en granit, surplombé par le feu principal blanc. Le spectacle y était magnifique. On y voyait le chenal qui nous séparait du continent et une multitude de petites iles, et une autre plus éloignée et plus grande, surplombée aussi d’un phare, plus impressionnant que le notre. Derrière, on apercevait l’Océan et son horizon.

Occupé et époustouflé par ce panorama, je n’avais pas vu Juliette s’accroupir devant moi, mais je sentis ma fermeture éclair glisser. Ma verge dressé et palpitante d’excitation en était extraite par ses petits doigts.

Telle une glace, elle se mit à lécher ma colonne de chair. Sa langue s’attardait davantage sur le gland devenu rouge écarlate. Je savais quelle appréciait, pour mon plus grand bonheur, toute la douceur de la peau sensible, à cet endroit, quand elle était bien lubrifiée par sa salive.

Puis ses lèvres gobèrent mon sexe, au plus profond qu’elle put. La chaleur de sa bouche humide, me provoquait une drôle de sensation agréable au bas ventre. Juliette s’appliqua, avec gourmandise, dans ses vas et vient, puis se releva, me fixa dans les yeux et m’annonça.

-Prends- moi, là…

Elle se retourna, s’appuya des mains sur la pierre en granit. Je n’eus même pas à relever sa robe. La cambrure de ses reins m’offrait ses fesses. Je la pénétrais lentement.

Son doux fourreau était chaud et humide. Je coulissais merveilleusement en elle. Je me collais à son dos. Mes lèvres se posaient dans son cou.

Nous avions un spectacle marin grandiose devant nous. Nos visages étaient fouettés par ce vent marin et iodé. Et nous faisions l’amour.

Les gens, très petits en bas, n’imaginaient même pas ce que nous faisions. Tous ces ingrédients décuplaient notre excitation.

Je posais mes mains sur les hanches de Juliette et mes coups devenaient de plus en plus forts. Juliette partit la première par un grand cri, comme si nous étions seuls au monde, en haut de ce phare.

Je sentais son vagin m’emprisonner et lâcher toute sa substance. Mon sexe se gonfla à l’extrême et je sentis ma jouissance monter le long de ma colonne et s’échapper par longs jets au fond du ventre de Juliette.

Nous sommes restés longtemps comme ça accouplés, à contempler cette vue incroyable. Nos jouissances coulaient lentement sur les cuisses de Juliette.

La descente fut plus facile, mais nous venions,  vraiment, de grimper au septième ciel.



15 commentaires:

  1. À pros de ce que les femmes comme le pire en la matière... :
    http://lajournaliste.over-blog.com/article-33039239.html

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    1. Il me faudra plus de temps pour décortiquer ton lien Henri.
      mais là, je boucle mes valises.
      Et je crois que tu devrais prendre plus à la légère ce texte, et te dire que c'est bon de voir un petit cul se balader devant soi.

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    2. Disons qu'à évoquer la galanterie, cela m'inspire plutôt la sensualité et l'érotisme, l'élégance, le charme, l'ivresse et les vertiges, la Volupté,
      Enfin toussa quoi,

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    3. Bien sûr Henri, que c'est l'image de ces mots qui englobe le mot "galanterie", pour moi aussi, et comme dit ta blogueuse Anne c'est pour que "la vie en société soit plus agréable, plus douce."
      C'est inné en moi, ce n'est même pas par principe, j'aime tellement la femme que j'essaie de lui faire plaisir en permanence...même si ici, ça me sert aussi. Mais chutttt.....

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  2. Plein phare sur la nuance entre ascension et érection...

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    1. Bonne comparaison Phil.
      Et à à titre d'échange, ça fait un bon sujet de reportage pour tes photographies. (je parle des montée des marches par une demoiselle, et la vue panoramique pour la suite. Non ?)

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    2. Il faudrait que je trouve un modèle pas trop timide pour travailler ce thème en ville où les escaliers ne manquent pas. Il n'y a pas beaucoup de phares à Rennes...
      En attendant, je me contente de ce que le hasard m'offre :
      https://filimages.com/2016/10/23/barcelone-le-tibidabo-1ere-partie/
      C'est dans le thème, y compris pour la vue panoramique. ;)

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    3. En voilà une très bonne idée Phil.
      En plus, tu dois avoir un télézobjectif.

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    4. Je me sers rarement de ce genre d'objectif. Je préfère être tout près du sujet...

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    5. Je te comprends Phil. Mais des fois, on voudrait photographier un sujet inconnu et on n'ose pas (moi, du moins) de crainte de déranger son intimité.
      On peut aussi ramasser des baffes. On peut aussi demander la permission, mais là fini l'instantané.

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    6. Pour le moment, il ne m'est jamais rien arrivé de fâcheux.
      Pourvu que c'est dur, heu... que ça dure.

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  3. Ascension et montée du désir, et réalisation dans le ciel... C'est dans l'ordre des choses et ça ne peut que réussir!

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    1. Tout à fait Marianne, je pense que tu as l'image en pensée.

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  4. La photo N&B du haut de l'article est sublime par son évocation de l'envol personnel solitaire et de nos dimensions aviaires bien que humaines au travers des Espaces et des Temps,

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    1. Oui, elle est magnifique. Une évasion évoquée devant ce panorama, et cet air qui emplit ses poumons.
      Cela inspire un bon moment de bien-être que tout le monde a eu, un jour ou l'autre et qui sait apprécier ces instants.

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Ça plane pour moi.

C'est ton sourire qui m'a accueilli, en premier. Tu es assise en face de moi, jambes croisées, jupe bien relevée. Nous dégustons ens...