27 août 2021

La Randonneuse (1)



 Les petites étapes que nous avions choisies pour s'évader dans cette douce France, nous amenaient vers l'A 62, l'Autoroute des deux mers, que nous quittions à une centaine de kilomètres de Bordeaux.

On arrivait, en cette fin d'après-midi, dans ce camping convivial au premier abord, et nous étions très bien accueillis par une jolie dame aussi avenante que son décolleté. Le bureau était placé dans un ancien moulin. On accédait ensuite, au camping, par une passerelle couverte, adjacente à l'accueil, qui enjambait un plan d'eau.

Nous nous installions comme bon nous semble. Il y avait de la place. Nous nous mettions pas loin des sanitaires communs pour plus de commodité. Pour une nuit de passage, l'accès proche des douches et des bacs vaisselle, nous suffisait.

L'emplacement était très grand, près d'un autre plan d'eau. L'herbe était bien verte pour ce mois de Juillet. Preuve que la météo de cette année était capricieuse et assez humide. Mais, en ce milieu d'après-midi, nous avions de la chance, le soleil pointait bien et il faisait chaud. On installait notre vieux fourgon aménagé sous un arbre qui nous fournissait de l'ombre sur ce bel endroit. D'ailleurs des arbres, il n'en manquait pas, ainsi que des arbustes fleuris de tout genre. C'était très agréable, surtout que les cris d'oiseaux enchantaient ce carré verdoyant.

En faisant quelques manœuvres, pour orienter le mieux possible, notre bivouac, nous avions remarqué, sur l'autre parcelle voisine, une minuscule tente. On se demandait à quoi elle servait. On était loin d'imaginer qu'elle servait de couchage à une personne. Mais pour l'instant, il n'y avait aucun signe de vie à l'intérieur, ni à l'extérieur de cet intrigant petit refuge.

Seuls devant nous et à proximité de cette petite toile, flottaient des tenues sportives et aussi des dessous féminins, à un fil tendu. Je levais le nez, et m'apercevais que nous étions, en fin de compte, dans un relais de randonneurs. Beaucoup de vélos et de linge à sécher autour de tentes, quand même un peu plus grandes que celle-ci, fleurissaient autour de nous.




à suivre...


6 commentaires:

  1. Ah ! Les vacances au camping... Cela me rappelle de délicieux souvenirs. :)
    Bon retour, Gil !

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    1. Merci Phil.
      Oui, le camping reste une ambiance de vacances estivales où les esprits s'échappent un peu et favorisent de belles rencontres.
      Et tant que le soleil et les températures sont là, on peut y retourner, même hors saison, ne serait-ce le temps d'un W-E.

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  2. Richesse de cette vie nomade et de ses surprises.
    La photo des dessous est-elle prise sur place?
    En tous cas très bien écrit pour ce début de devoir-récit de vacances...
    Bientôt la rentrée, c'est bien de s'y remettre un peu avant,
    Plaisir de reconnaître la région à travers la description,

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    1. Salut Henri.
      Oui, cette région, tu la connais.
      La photo des dessous est prise...sur le net.
      Désolé.
      Mais, je suis assez discret et respectueux pour les personnes rencontrées. Je ne sais pas, si elle aurait aimé de voir étaler en image son intimité. Mais, j'ai choisi cette photo, car ça ressemblait beaucoup à ce que nous avions sur ce fil, devant nous. Sympa, non ?
      A faire vagabonder l'esprit et beaucoup d'autres choses.
      Une très grande partie est réelle dans ce récit...
      La suite arrive.

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  3. Bon, attendons la suite. Tu nous mets l'eau à la bouche, si j'ose dire...

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    1. Je vois de quelle humidité tu veux parler, Marianne.
      Toujours aussi coquine, et gemssa.

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Ça plane pour moi.

C'est ton sourire qui m'a accueilli, en premier. Tu es assise en face de moi, jambes croisées, jupe bien relevée. Nous dégustons ens...