Ça plane pour moi.

C'est ton sourire qui m'a accueilli, en premier.

Tu es assise en face de moi, jambes croisées, jupe bien relevée.

Nous dégustons ensemble, tranquillement, un verre de grand cru.

Chic, c'est le printemps.

 

Ma Dolly.

Un peu, en manque d'inspiration ces temps-ci.

Quoique je peux y remédier par d'anciens textes 

que je dois avoir encore en train de traîner dans mes tiroirs,

depuis mes anciens blogs. Bref.

Réveil douceur.

Un rai de soleil à travers les volets mi-clos, inonde la pièce

et illumine son corps nu et déjà chaud.

Elle sent cette tiédeur naturelle caresser le bas de son dos.

Elle se retourne.

Juste, pour se réchauffer.

 

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J'aimerais revenir en arrière.

Encore en train de fouiller dans les vieux tiroirs de mon ordi, 

et je suis tombé sur ce texte que j'avais écrit.

Et il est toujours d'actualité, hélas....

J’aimerais réentendre le ruisseau clair et limpide,

Dans nos prairies, où des femmes, des hommes,

Des fleurs dans les cheveux, riaient, couraient, chantaient,

S’allongeaient pour partager leur amour sans jalousie.

Il y avait des arbres, des oiseaux, des papillons, des abeilles….

L’hiver, la neige recouvrait le sol de son manteau blanc.

L’été, le soleil illuminait nos vies.

La banquise n'était pas encore en mode dégivrage.

Il y avait toi, puis toi, et toi aussi.

L' ÉPIPHANIE.

 Les trois couples étaient bien installés autour de la table. Devant eux, une tasse à café et une petite assiette à dessert attendaient. En plein milieu de la nappe blanche trônait, sur un plateau, une galette des rois. Et tout à côté, un grand couteau qui servirait à la couper en six parts égales.