26 mars 2023

Black is Black 2.




Ses talons claquent les pavés de cette ruelle d'une manière sexy. A son bras, son compagnon. Ils viennent de sortir du restaurant où ils ont l'habitude de venir une fois par mois.

Il était d'ailleurs temps de se lever de table. Repus de la bonne bouffe de terroir et surtout du bon vin du pays qui semble leur chauffer les esprits.

En lui prenant la taille pour se rapprocher d'avantage de son corps, l'homme chuchote à l'oreille de la jeune femme :

- Je te ferais bien un petit quelque chose. J'en ai même hâte.

-  Ah, ah...

-Mais seulement, tu ne prends pas le chemin de notre appartement.

- Hum, hummm...

Ses réponses laissent planer le doute, mais pas pour longtemps.

- Hey, ferais-tu le match retour d'il y a un mois ?

D'ailleurs ils arrivent déjà devant cet hôtel à la lanterne rouge.

- J'en étais sûr, affirme l'homme.

- Et ça ne te plait pas ?

En rapprochant ses lèvres des siennes pour un petit bisou, il précise.

- J'adore les surprises.

- Alors laisse-toi guider, c'est à ton tour, dit-elle en posant la main sur la poignée de la porte.

Le procédé est identique à l'autre jour, à part que cette fois c'est à la femme que la jolie hôtesse au sourire à faire fondre, remet la clé numéro 9.

En montant l'escalier, l'homme qui commence à être excité souffle à sa partenaire :

- Dis. A nous deux, on rassemble un très beau chiffre. L'autre fois j'avais la chambre 6, et toi tu as les clés cette fois de la 9. Ça ne fait pas 69, ça ?

La jeune femme ne répond rien, juste que par un sourire à faire fondre.

Le couloir est le même, avec ses feutres rouges et ses tableaux érotiques.

Il s'arrêtent devant la porte numéro 9. A son tour l'homme reçoit un bandeau noir sur ses yeux, solidement noué derrière sa tête. Sa poitrine, tout comme celle de sa femme bat la chamade, indiquant une excitation montante.

Une main, sans doute celle de sa femme, se pose sur son épaule. Il entend la poignée de la porte se baisser et la porte s'ouvrir. La main l'invite à entrer dans la chambre et le guide de quelques pas à l'intérieur. La porte se referme derrière eux. Son écoute est en effervescence et son imagination en alerte. C'est ainsi qu'il pense qu'il y a déjà une autre personne dans la pièce, en plus de son "guide". Son état d'esprit lui renvoie l'image d'un gladiateur qui pénètre dans l'arène et qui se demande à quelle(s) sauce(s) il va être mangé.

Il se tient planté, sans doute au milieu de la pièce. Des mains, dans son dos, font glisser sa veste le long de ses bras pour la faire glisser au sol. Des doigts, devant lui déboutonnent lentement sa chemise. Il est surpris d'entendre déboucler sa ceinture, un peu plus bas. 



Ce qui lui indique qu'une autre personne est agenouillée devant lui. Il a du mal à évaluer le nombre de personnes qui tourne autour de lui. En effet, il a l'impression qu'il y a d'autres mains qui lui font lever les jambes, l'une après l'autre, pour se débarrasser de son pantalon. C'est ainsi qu'il se trouve déjà entièrement nu. Ça, c'est une certitude. Des doigts fins s'accaparent des siens de chaque côté de lui. Il semblerait qu'ils appartiennent à deux femmes. Il fait ainsi quelques pas. Ce qu'il a de très cher de son anatomie pointe déjà vers le plafond. Il entend d'ailleurs des ricanements féminins, autour de lui, ça, il en est certain. On l'incite à faire demi-tour et à s'assoir. Il le fait en toute confiance. C'est ainsi qu'il a l'agréable sensation de reconnaître le moelleux du matelas du lit. Puis, deux mains le pousse sur le  torse. Là, encore des éclats de rires brisent le silence de la chambre. Deux autres mains empoignent ses chevilles et il sent un tissu se nouer autour. C'est sûr on l'attache au pied du lit. D'autres mains ont fait la même chose avec ses poignets. Il s'imagine donc allongé sur le dos, les bras écartés, les jambes légèrement décollées l'une de l'autre et pendantes au pied du lit. Il n'est plus libre de ses gestes. Voilà pourquoi il n'avait eu aucune consigne comme il en avait données à sa femme, il y a un mois. Le lit est aussi différent, puisqu'il n'a pas de barreaux.

Les rires et ricanement ont cessé. Il est à la merci de ce groupe de femmes, vu la tonalité des voix. Combien ? Il n'en sait rien. Il sent des doigts fins prendre la base de son sexe dur comme du bois. Cette main décolle la hampe qui était figée sur son ventre, jusqu'au nombril, pour la tenir d'équerre à son corps.

Les yeux bandés, l'excitation est à son comble. Il va se passer quelque chose, pense-t-il. Et il n'a pas tort. Sur son membre bien décalotté et rigide, des lèvres s'y posent, et tout doucement la bouche s'ouvre et descend sur sa colonne de chair. La sensation est des plus jouissive. Cette gorge profonde l'accueille jusqu'à un espèce de gargouillement retentit dans la pièce. Ce bruit de fond de bouche indique que la femme est à son maximum de sa fellation. 



Les lèvres remontent aussi lentement, en laissant échapper un filet de salive. L'homme ressent tout ça et l'amène à une exaltation extrême. Le geste se renouvelle encore trois fois. Puis ça s'arrête quelque secondes. Il entend des pas sur le parquet. Puis, le geste recommence. A croire que la première femme à laisser sa place à une seconde. Et c'est bien ça qu'il se passe. Les femmes sont en file indienne. Elles sont peut-être quatre, peut-être cinq. Une autre est accroupie au pied du lit. Elle tient le sexe bien droit pour faciliter les profondes fellations qui se succèdent.




Elles passent donc, chacune à leur tour, lui offrir cet agréable moment. Mais la situation va encore évoluer. Et c'est ainsi que l'heureux mâle se retrouve entièrement recouvert de sexe féminin. Imaginez un corps sur le dos, avec une femme à cheval sur son visage, une autre sur son biceps droit, une troisième sur son bras gauche, une quatrième à cheval sur son ventre, et enfin une dernière qui s'est empalée sur sa verge tendue et lubrifiée de toute leur salive.

Jamais, il avait eu un tel cadeau. A croire que sa compagne voulait le faire mourir de plaisir.

Ses poignets avaient été libérés. Il peut ainsi évaluer la position des cinq femmes, car il ne se gêne pas pour les caresser, les tâter. A commencer par celles qui se frottent sur ces bras. Sa main rencontre deux belles paires de fesses aux rondeurs idéales. En même temps de faire coulisser leur sexe sur chacun de ses biceps, elles se font face et apparemment, au son des gémissements qui s'échappent de leur bouche, elles se caressent, s'embrassent, se sucent les seins. Celle qui est au dessus de sa bouche n'est pas en reste non plus et doit participer aux étreintes de leur amie. Sa fente que l'homme lèche de toute part, commence d'ailleurs à gorger de cyprine.

Les deux autres doivent en faire pareil. Elles doivent aussi se faire face et gémissent autant. L'une applique des va-et-vient sur son ventre, l'autre sur son membre. Il ne pourra pas tenir longtemps ainsi.

C'est une véritable orgie. Toutefois, la première à jouir, est celle qu'il embrasse, suce, lèche. Ses cuisses se sont raidi au niveau de ses tempes, et les lèvres gonflées sur sa bouche se sont fixées et déversée le jus d'un violent orgasme. Ce qui a déclenché une cascade de jouissance, à commencer par lui qui n'en pouvait plus de tenir une excitation à son apogée qui s'est traduite par des longs jets en saccade dans l'intimité de sa cavalière qui avait accélérer ses coups de reins pour atteindre elle aussi un intense orgasme.

Les trois autres autour de ses bras et de son ventre partirent également dans une jouissance extrême.

C'était un véritable feu d'artifice.

Au bout de quelques secondes de récupération, le corps de l'homme est libéré des étreintes féminines. Seule la femme toujours pénétrée, garde sa position.




Il entend des pas sur le parquet, la porte s'ouvrir et le silence revenir. 

Une fois la chambre refermée, l'amante toujours emplie au plus profond d'elle même, étend son corps sur le torse de l'homme. Ses doigts retire le bandeau qui lui barrait les yeux, et il se retrouve nez à nez avec sa compagne de tous les jours.

Ils s'embrassent avec une fougue intense. Quand leurs lèvres se décollent elle lui chuchote.

- Ça t'a plut ?

Un sourire lui répond affirmativement et il rajoute:

- C'était paradisiaque, mais vous m'avez épuisé.

Avant de rajouter.

- Mais, je suis prêt à recommencer. 

- Gourmand, va. 

- Et dis-moi. Tu n'as pas dû t'ennuyer non plus avec la femme qui se frottait sur mon nombril et qui  te faisait face ? 

- C'est vrai, elle était très belle avec de très gros et beaux seins. Et mes doigts et ma langue ont été très baladeurs. Et le spectacle avec les autres sur le haut de ton corps était très excitant. 




- Allez ! Allons prendre une douche et un café au petit salon.

- Ok, mais avant détache moi les chevilles. J'ai hâte de voir les femmes d'en bas. 

- Elles sont plus de dix. Tu ne sauras jamais les quatre qui étaient là. 




- Ah qui sait ? Leur parfum, peut-être...

6 commentaires:

  1. Ω ! Un cadeau spécial très chaud ! Le partenaire de notre protagoniste a eu une grande inspiration. Une orgie érotique, menant à des orgasmes frénétiques et à de nombreux fantasmes.
    Notre ami a la chance d'avoir une femme formidable à ses côtés.
    Lorsque les femmes ont ligoté le protagoniste, j'ai pensé qu'elles allaient avoir une grande surprise. Pour... inverser les rôles.
    Une belle histoire érotique de Gil avec des fantasmes dans le ciel.

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    1. Oui, cet homme a été gâté. Sa femme est très tolérante autant pour lui que pour elle. Le libertinage est une autre façon de vivre sa sexualité, même si pour l'auteur que je suis, ça reste un fantasme. Mais, en écriture on peut se permettre, et je t'assure, on rentre dans le personnage.
      Merci Giannis de ton passage et de ta lecture.
      Bonne semaine à toi.

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  2. La plénitude fait du bien, je serais de mauvaise foi si je disais le contraire!
    Marianne

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  3. Saperlipopette ! Les photos de ma dernière soirée ont fuité !

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    1. Désolé Phil. Mais ce jour là, tu as été excellent derrière ton Zobjectif....

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Ça plane pour moi.

C'est ton sourire qui m'a accueilli, en premier. Tu es assise en face de moi, jambes croisées, jupe bien relevée. Nous dégustons ens...