11 avril 2022

La Reine des sables.

 En parallèle, à l'article d'Ophélie, via Marianne, "Dunes" du 9 Avril 2022,
https://liligrololos.blogspot.com/2022/04/dunes.html,
je voudrais ajouter le commentaire d'Elisabeth, sur mon blog,
sur le sujet "Féminin/Masculin ; Masculin/Féminin, acte 3".
Elisabeth disait, très joliment ceci, Elisa :

ll ressort ton amour des formes féminines. Je réfléchissais à ce que je ressentais en m'unissant avec le sable sans savoir s'il était homme ou femme, mais presque les deux à la fois, épousant mes formes, les creux et les pleins de mon corps et ce contact est orgastique! Le sable est-il un homme ou une femme : je t'explique l'origine de ma question saugrenue. Tu l'as deviné : c'est l'article du 9.04.22 de Marianne. Homme ou femme, le sable m'apporte une immense sécurité dans cette union orgastique... "




J'ai eu envie d'en faire un petit texte, en m'imaginant, Elisabeth, en Reine des Sables.

La Reine des Sables gravissait cette colline de désert.
Le soleil avait disparu derrière une autre dune.
Le soleil n'était donc plu à son zénith et le sable était moins chaud.
C'est justement cette tiédeur de ces petites particules
que la Reine sentait sur ses pieds nus qui s'enfonçaient dans le sable.
Elle ressentait un bien-être profond.
Tout en avançant lentement et avec difficulté vers le haut de la dune,
elle défit les nœuds de sa de melhfa qu'elle portait.
Le long tissu se déroulait de tout son corps et de ses cheveux.
La Reine se retrouvait entièrement nue. 
Elle s'agenouilla sur la fine parcelle plate, en haut de la colline, 
et prit la très fine matière blanche tirant sur le jaune, dans ses mains,
avant de la faire glisser entre ses doigts, à la manière d'un sablier.
Puis, elle s'effondra, volontairement, dans le sable, enfonçant légèrement son corps.
Les yeux fermés, elle roula sur la dune.
Ce qu'elle ressentait était pratiquement orgasmique. 
Ses seins, son ventre, ses cuisses, ses fesses, ses hanches, laissant des traces, comme dans un moule dans ce sable. Elle sentait la chaleur de ces fines particules, partout sur son corps, même sur ses joues.
Elle alla s'imaginer que c'était un homme, et pourquoi pas une femme, puisque le sable n'a pas de sexe. Toutes ces caresses excitantes sur sa peau et ses formes aurait bien pu être faites par l'un ou par l'autre.
Elle sentait l'humidité de son intimité venir, seul beau contraste avec la tiédeur de ce moment.

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12 commentaires:

  1. Bonsoir Gem. Les photos sont magnifiques ! Très érotique ! Des femmes nues dans le sable comme des fées marines. Tu ne sais pas quoi faire d'abord mon ami.
    Passe une bonne semaine.

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    1. Oui, Giannis, certaines ne sont pas dans le désert comme Elisabeth.
      Et donc, peuvent glisser dans l'eau ensuite, comme des sirènes, aussi érotiques.

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  2. La dernière phrase est magnifique: "Elle sentait l'humidité de son intimité venir, seul beau contraste avec la tiédeur de ce moment."
    On ne discutera pas du sexe du sable, sujet intéressant, mais aussi aride que celui su sexe des anges! Ce thème me fait penser à "Sable femme", article d'Ophélie:
    https://liligrololos.blogspot.com/2020/06/sable-femme.html
    Le gif d'entrée est très beau, ainsi que la photo 11. J'aime!

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    1. Merci Marianne, pour la dernière phrase.
      Oui, c'est plus une sensation, un ressenti avec le sable chaud et son corps qu'il faut percevoir.
      J'ai eu de la chance de tomber sur de belles images, effectivement, pour illustrer ces commentaires d'entame et texte.
      Je repasserai sur le texte d'Ophélie sur ton blog. Je ne vois de commentaire de ma part. Ça a, peut-être, été effacé avec mon ancien pseudo de mon ancien blog.

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  3. Je prendrais bien ces créatures du désert en dessert.
    Elles sont très déri-sables...

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    1. C'est sûr, Phil.
      Et tu en a déjà eu une, avec Louka, sur une certaine plage, dans ton blog.
      Comme quoi, le sable inspire beaucoup.

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  4. Merci pour cet article, Gil. Je me sens très bien dans la reine des sables que tu évoques. Je m'étais posée la question du sexe du sable parce qu'Isabelle Eberhardt semble l'évoquer comme un amant. Il est homme, femme, au-delà, lieu de l'étreinte et de l'orgasme. Le sable est un tout cosmique : il est lui-même et les dunes sont féminines mais c'est en elles que mes formes se dessinent, de préférence, à l'heure où le sable ne brûle pas. C'est un abandon du corps qui s'enfonce, nu, bien sûr, dans l'océan saharien; le contemplant et vivant avec lui une relation charnelle que je perçois différemment de celle que j'ai avec un homme. Là, c'est moi qui pénètre le sable.

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    1. Elisabeth, c'est beau ce que tu dis.
      Je n'ai rien à rajouter.
      J'ai savouré tes mots.
      J'ai du sable, chez moi, ramené du Sénégal (mini désert de Lompoul), et c'est vrai que ça fait une sensation étrange et sensuelle de l'avoir entre ses doigts. (j'y ai marché aussi). Je ne me suis pas roulé, nu dedans, quand les rayons du soleil chauffaient moins, mais j'imagine tout le ressenti d'un corps se "moulant" dedans.
      Merci de ton passage Reine du désert.
      Ça m'a fait grandement plaisir.

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  5. Récemment dans un sauna, j'ai engagé conversation avec un monsieur de mon âge environ à propos des bienfaits profonds du chaud de l'aquatique, de l'humide, du chaud-froid ainsi que du gommage... Échange de recettes "DIY" et il a commencé à me parler de son pays d'origine et du Désert, des Désers du Maroc d'où il est originaire. Et il m'a parlé des pratiques chamaniques et de soins du corps avec le sable du désert. Il m'a raconté que l'un de ses soins consistait à immerger le corps entier dans le sable à la fin du jour et que commençait alors un rituel de voyages qui se concluait justement par un gommage de la peau par le seul fait du frottement du sable sur la peau... Je pratique déjà cela avec sable, argile, etc. Mais il m'a vraiment convaincu de la richesse toute particulière du sable du désert... et a fait naître cette Envie...

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    1. Je n'ai pas de mal à croire en tout ça. Aussi bien pour le corps et l'esprit. D'autant plus, que le sable du désert (du moins, celui que j'ai eu de la chance de piétiner) est très fin (mais très chaud aussi), et on a l'impression qu'il pourrait pénétrer dans tous les pores de la peau, et donner beaucoup de bien-être.

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  6. Je n'ai pas plongé tout mon corps dans l'argile, mais mes bras et mes mains : la jouissance est certaine. Le rapport du sculpteur à son modèle est très intime : il le pénètre comme je te l'avais écrit. Tout ceci me manque actuellement.

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    1. Je parlais du sable, Elisabeth.
      Par contre l'argile, en sculptant doit donner, déjà par le fait tactile, de bonnes sensations. Et je suppose que le fait de mettre à jour un corps, des formes, doit encore plus émoustiller l'esprit et transférer de l'excitation au plus profond de soi même, si j'ose dire.
      Un plaisir sincère de te revoir par là Elisabeth.
      Je t'embrasse.

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Ça plane pour moi.

C'est ton sourire qui m'a accueilli, en premier. Tu es assise en face de moi, jambes croisées, jupe bien relevée. Nous dégustons ens...