Pourrons-nous revivre des moments comme celui-ci, sans avoir d'arrières pensées. Souvenez-vous, parce que c'est une rediffusion, nous étions sur les bords de l'Odet, en Finistère Sud. Nous sortions, d'un premier confinement, en 2019, avec l'espoir de retrouver une vie normale. Mais depuis, d'autres évènements anxiogènes sont venus s'ajouter au Covid qui n'est pas encore terminé en 2021.
Je parle bien sûr de la guerre en Ukraine.
Ce matin calme, se passait dans un petit hôtel-restaurant dans le petit port de Sainte Marine. Le clocher, c'est celui de Bénodet qui se situe en face sur l'autre berge.
Il y a des bruits qui ne dérangent pas.
Bien au contraire, qui apaisent.
Comme celui espacé de la cloche
De la chapelle, d’en face, de l’autre côté de l’estuaire,
Qui nous donne l’heure, dans cette douceur matinale.
Il y aussi ceux des pêcheurs du dimanche, au bas de notre fenêtre,
Qui rient, en traînant, sur les pavés du quai, leurs caisses à poissons, ou leurs annexes.
Puis ensuite, celui de leurs barcasses qui fendent gentiment les flots, en s’éloignant de la cale.
Celui des cris aigus des mouettes et goélands, qui les accompagne.
Et puis, il y a toi,
Dans cet hôtel,
Près de moi,
Dans cette chambre.
Il y a ta douce peau dénudée,
Faite pour mes baisers.
Tes seins faits pour mes mains.
Tes fesses faites pour mes caresses.
Ton entrecuisse fait pour que tu jouisses.
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Bonsoir Gem. Malheureusement, la guerre est venue ajouter un autre fardeau à nos vies. Nous avons besoin de vivre des moments comme ceux que vous décrivez. Ils sont si beaux et humains ensemble.
RépondreSupprimerEt, on va les vivre encore, Giannis.
SupprimerSoyons de nature positive.
Et ça sera peut-être, en mer Egée ou Ionienne, que ce prochain moment paisible se fera. Je voudrais tant.
SupprimerMais, je crains qu'il faudra attendre longtemps. Voyager devient compliqué (prix et danger par rapport aux conflits, le Monde devient tendu).
Quoiqu'il en soit, je te souhaite un très bon Week-End, Giannis.
Je vous souhaite de visiter la Grèce et plus particulièrement les îles de la mer Egée. Ils sont bien. Je sais que c'est difficile avec les finances. Que tout aille mieux. Bon week-end mon ami.
SupprimerOn ne se rend jamais assez compte combien c'est une chance incroyable de vivre dans un pays démocratique en paix! Merci pour ce joli poème.
Supprimer@ Marianne.
SupprimerOn ne pensait jamais revivre aussi près, ce que nos parents et grands-parents ont vécu. A savoir les atrocités de la guerre.
Ce poème, sur les bords de l'Odet que tu connais bien, a été écrit, dans une période de paix (même si on oublie qu'en Syrie, le copain de Poutine faisait et fait toujours la même chose).
C'est pourquoi, qu'il faut profiter de ces moments là.(je parle de l'hôtel).
Pour être juste, nous devons dire que, sans la Russie, l'Etat islamique aurait tout balayé en Syrie et au-delà. Bonjour tout le monde.
SupprimerEt si on invitait poutine à Bénodet pour lui montrer ce qu'est la vraie Vie, dans les bras d'un jolie bretonne, loin de tous ses délires nostalgiques ?
RépondreSupprimerTu as totalement raison, Fhil.
SupprimerMais, laissons poutine (il ne mérite pas, effectivement, une majuscule à son nom), là où il est.
Un mec qui n'a rien compris à la vie,
puisqu'il la détruit.