01 mars 2022

Il s'en passe des choses dans les salles obscures.

Face à l'actualité lourde, triste, grave, je sais que le temps n'est pas à l'écriture.
Mais, j'estime aussi que ce blog est fait pour s'échapper, s'érovader,
au moins un petit laps de temps.
Alors, cette histoire est toute récente, et peut-être issue du vécu.
Qui sait ? A vous de juger ?







La crise sanitaire n'était pas encore finie. Mais l'obligation du port du masque, dans certains lieux publics, était levée, en échange d'un passe vaccinal à jour.

Deux ans sans spectacles.

Julien et Pauline avaient décidé en cette fin d'après midi de ce dimanche, de "regoûter" au cinéma.

Les séances avaient recommencé depuis peu.

Et la surprise était de taille. Salle 1, séance de 17h45. Les portes battantes du sas, à peine ouvertes par le couple, et la surprise les attendait : une salle entière pour eux deux. Pas un chat sur aucun fauteuil en velours. Comme une séance privée. Dingue.

Dans ces circonstances, ils ont même eu du mal à se décider où se placer, tellement les possibilités étaient grandes. Incroyable. Ils optèrent pour le sommet de la salle, presque au milieu, près de la fenêtre d'où sort le faisceau de lumière du projecteur.

Les lumières d'ambiance, justement, commencèrent à s'éteindre et plonger la salle dans le noir. L'écran géant s'alluma, et diffusa les premières pubs, et les bandes annonces des prochains films., le tout sur fond sonore optimale.

Julien et Pauline semblaient être excités par cette situation imprévue. D'ailleurs, la jeune femme passa sa jambe sur celles de Julien, écartant les cuisses presque au maximum. Elle n'aurait jamais osé une telle position la salle remplie.

Ils s'embrassèrent passionnément. Quand les langues et les lèvres se quittèrent, Julien chuchota à Pauline qu'il avait envie de la goûter.

Sa compagne fût surprise et lui annonça que c'était risqué, et qu'il n'y avait pas assez de place entre les fauteuils rouges, pour qu'il vienne s'agenouiller entre ses jambes. Et pas facile de se déshabiller. En plus, les portes battantes s'étaient ouvertes deux fois laissant entrer deux couples, mais assez loin d'eux.

Les yeux illuminés de Julien ne quittaient pas ceux de sa compagne et il chuchota, à nouveau, son souhait.

"A d'accord, comme ça", fit Pauline, en devinant le désir de son mari.

Elle glissa un peu sur le fauteuil. Julien la vit dégrafer sa jupe, puis la dézipper. L'une des main de la jeune femme glissa aussitôt sous le collant et disparut sous la fine dentelle de sa culotte. Le jeune homme voyait la main de sa femme s'agiter sous les tissus. Il n'avait pas de mal à imaginer ce qu'elle faisait. Une érection tendait , d'ailleurs, son jean.



La jeune femme semblait se prendre au jeu, oubliant qu'elle était dans un lieu public, certes, quelque peu déserté. Sa deuxième main, vînt rejoindre la première. Julien connaissait ses habitudes. Sa femme aime se pénétrer de deux ou trois doigts pendant qu'elle se masturbe le clitoris.

Au bout de quelques minutes, il vît Pauline s'enfoncer un peu plus dans le fauteuil et ses gestes s'accélérer. Elle pinçait sa lèvre inférieure entre ses dents, pour retenir ses gémissements. Heureusement que le son du film était fort. Ses mains s'arrêtèrent de bouger sous les tissus. Julien qui avait posé, depuis le début sa main sur le nylon du haut de la cuisse de Pauline pût sentir ses muscles se raidir, preuve qu'elle jouissait. L'instant était fort et intense. Son orgasme dura quelques secondes. Julien vît ensuite les mains se glisser, lentement, hors des vêtements. Pauline se redressa un peu, tout sourire, et approcha ses doigts, trempés de cyprine jusqu'aux lèvres de son mari.





" C'est comme ça que tu voulais me goûter ?"

Le jeune acquiesça avant de savourer de sa langue et de sa bouche le nectar de sa compagne. Il était aux anges.

"Mais toi ?" demanda Pauline en plaçant son autre main sur le pantalon tendu de son homme.

"C'est délicat, ici. Je ne tiens pas à souiller ce beau feutre rouge. On verra ça après le film, à la maison. Et puis regarde."

La jeune femme découvrit, en suivant la direction indiquée par Julien, un couple, à peine à trois rangées d'eux. Elle ne les avait pas vu arriver, et pour cause. Ils semblaient accaparés par les images de l'écran géant.

Pauline, toute rouge, s'empressa de mettre de l'ordre dans ses vêtements.

"T'inquiète. Ils ne nous ont pas vus", tenta Julien pour la rassurer.

Pauline avait des doutes, et prévoyait de quitter la salle, avant que les lumières de celle ci, reviennent entièrement, juste à la fin du film ...

11 commentaires:

  1. Oui, les problèmes qui nous entourent sont sérieux. Covid et guerre. Mais la vie est présente.
    J'ai lu la belle histoire de Julien et Pauline. Avec les photos, ils forment une histoire très sexy. Ils apportent au lecteur la sensation d'orgasme.
    Bonne nuit mon ami.

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    1. Merci de ta lecture, Giannis. C'est sûr que pendant ces moments particulièrement difficiles qui de plus sont mondiaux, il faut s'évader l'esprit.
      L'écriture, la lecture en font partie.
      Amicalement Giannis. Tes passages font toujours plaisir.
      Au fait, as-tu un blog ?

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    2. Vos paroles m'honorent, mon ami. Oui, j'ai des blogs et ils sont:
      https://cinefil-net.blogspot.com/ pour le cinéma, grec et étranger.
      https://giannispitarokilis.wordpress.com/
      blog pour mon projet personnel d'écriture.
      Je serai très heureux de vous suivre. Il y a une option pour la traduction en français.
      Bon apres-midi mon ami.

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    3. Merci Giannis.
      Je vais parcourir tes blogs.
      Et je les commenterai.

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    4. avec grand plaisir et honneur Gem. Bonne nuit.

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  2. Faire l'amour ou se donner du plaisir dans un lieu public est toujours très excitant, mais à la condition d'être en sécurité, ce qui n'est pas toujours le cas dans une salle de cinéma! Bravo à Julien et Pauline! Ça nous a donné envie, à Honorine et à moi!

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    1. En intro, je disais que ça pouvait être du vécu.
      Ça a été le cas, dimanche dernier.
      La situation a été bien réelle.(très peu de monde)
      Elle m'a bien fait "goûté" ma Pauline à moi.
      Ç'est vrai aussi, que j'ai exagéré sur la fin.
      Elle s'est bien caressée, sauf, jusqu'à la jouissance.
      Ç'était un peu risqué. Vous connaissez ça entre vous.(le risque).
      Mais, je t'assure, je vous assure que ma Pauline
      a bon goût. Les femmes, vous êtes merveilleuses.
      Pour toi et Honorine, si je peux vous conseiller, dans une salle de cinéma, il y a des jours où l'affluence est moindre,
      c'est le début de semaine. Il faut éviter le mercredi (jour de sortie des films), le W-E, les vacances écolières, un film en fin de succès ou très peu suivi,(c'est un peu con quand même, autant se faire plaisir aussi avec le film), etc.
      S'habiller en circonstance, mais ça, vous savez le faire.
      Je vous souhaite une bonne excitation cinématographique.
      J'espère lire votre histoire dans très peu de temps.
      Je vous embrasse.

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    2. Merci pour tes conseils, Gil, mais je ne sais pas si nous le ferons. Si c'est un beau film, c'est un peu le gâcher, en faisant cela. Reste qu'on peut se payer un navet, mais nous pouvons profiter gratuitement d'autres situations aussi excitantes dans d'autres lieux publics. Honorine est plus demandeuse que moi, car elle a peu pratiqué ce genre d'exercice dans les cinémas. Ophélie et moi le faisions assez souvent.

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    3. Bien sûr Marianne, ce que tu dis est vrai. Mais dans notre situation, c'était avant que le film, à l'affiche, ne commence. Il n'y a pas moins une vingtaine de minutes de pubs, souvent locales, et de bandes annonces de prochains films à venir, et bien évidemment dans une salle assez parsemée.
      Pendant la projection du film principal (Mort sur le Nil), nous sommes restés collés, mains caressantes, mais assez sages.
      Pour Honorine, qu'elle essaie avec Gaëlle, allez à quatre, c'est très excitant et j'espère lire votre expérience, très prochainement sur votre blog.
      Bises à vous et bon W-E.

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  3. Cela me rappelle ma seule expérience sexuelle dans une salle de cinéma, où nous nous sommes masturbés mutuellement. Bien-sûr, il n'y avait personne à côté de nous. Le film n'avait attiré qu'une vingtaine de personnes dans la selle. Je crois que c'était Beethoven 2 (le chien). Je n'ai pas trop suivi l'histoire...

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    1. Ah, oui, effectivement, Phil, ça ne m'étonne pas. Le film n'a rien de motivant pour ce qui se passait entre toi et ta compagne.
      Il y avait, un fut un temps, tu as dû connaître ça toi aussi, des salles de cinéma, spécialisées dans le X. (ça a disparu dans notre ville). J'ai dû aller deux fois, je pense. Et là, les couples se laissaient aller, au bout de 10 mn de projection. Ça se comprenait.
      Le film de l'histoire ci dessus, car c'est du vécu, n'avait rien a voir, non plus. Mais il n'avait pas commencé encore, et, comme toi, c'est le peu de personnes, dans la salle qui nous amené à faire ça.

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