08 janvier 2022

Tel un marin.

 Toujours en fouillant dans mes vieux tiroirs,
à la recherche d'un texte commentant l'actualité,
(cette fois, c'était sur l'Epiphanie, avec "Et pis Fanny"
qui passait sous la table, et que je n'ai pas retrouvé, désolé),
je suis tombé sur ce texte que j'avais écrit et qui m'a fait sourire.
Il commente l'expression " L'herbe est toujours plus verte ailleurs",
ou encore une chanson de S. Lama "D'aventure en aventure, de train en train, de port en port.."



Non, et j’en suis bien incapable, si je quitte le port, je ne quitte pas le navire.
Peut-être que les flots guideront mes voiles vers une terre d’avenir.
Et puis, j’ai au fond de cale, faute de grenier, une malle lourde comme un menhir.
Au risque de me faire couler, elle est pleine à craquer, elle est bourrée de bons souvenirs.

Cette énième escale, m’a fait découvrir encore de nouvelles belles déesses 
Et avec elles, de nouvelles et non moins belles, histoires de fesses.
Alors, pourquoi, encore une fois, au lever du jour, je largue les amarres ?
Je ne me lassais pas pourtant, de leurs baisers, de leurs corps, de leurs nibards.

Un marin est-il un éternel insatisfait, toujours à la recherche d’une terre inconnue ?
Toujours à la recherche d’une île aphrodisiaque où les filles sont nues ?
Pourquoi partir ? Partir, en espérant que les lendemains seront toujours mieux ?
Partir à la recherche d’un idéal,  d’une vahiné qu’il ne peut garder auprès de lui ?

Alors, beaucoup de navigateurs, d’explorateurs ont fini par jeter l’ancre,
Du moins s’ils ont réussi à dompter les lames de fond, ils ne sont pas cancres.
Ne sommes-nous pas comme eux ? N’avons-nous pas le bonheur près de soi ?
Pourquoi aller chercher d’autres harems, sur la route de la soie ?

Pourtant que c’est beau, une autre bouche, d’autres yeux, d’autres seins à palper,
Un autre ventre, d’autres hanches à caresser, un autre dos à parcourir, un autre cou à baiser,
D’autres creux de reins à découvrir, d’autres paires de fesses à manipuler, écarter,
D’autres pieds, d’autres chevilles, d’autres cuisses  à frôler de ses doigts, à embrasser,
D’autres jambes à écarter, pour venir y poser ses lèvres, sa langue, d’autres sexes à goûter, sucer.

Oui, c’est trop bon ça, mon cœur chavire.




4 commentaires:

  1. Comme tout homme (ou presque), le marin a besoin de terres incon-nues pour renouveler son désir, son plaisir, son excitation. Peut-être aussi l'esprit de conquête...
    Bon weekend, Gil !

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    1. Si on a ce qu'il faut à la maison, pourquoi aller chercher ailleurs, sinon un mal de mer?
      Après....l 'Erovasion existe.

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  2. Je suis bien d'accord avec ton beau poème. Vive la Marine. Cela n'empêche pas d'avoir la nostalgie de certains ports...

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    1. Je sais Marianne, surtout quand on vit comme toi, le polyamour.
      Et tes aventures sont si passionnantes que je m'en abreuve (sans modération) en te lisant.

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Ça plane pour moi.

C'est ton sourire qui m'a accueilli, en premier. Tu es assise en face de moi, jambes croisées, jupe bien relevée. Nous dégustons ens...