22 décembre 2021

Le secret des Amazones. (conte pour adultes)

En cette période de Noël,
Pourquoi pas un petit conte (pour adultes).
J'ai encore fouillé mes vieux tiroirs et ressorti celui-ci.
Prenez votre temps pour le lire, les paragraphes sont numérotés.
(8 en tout, pas trop long).
Je vous préviens quand même, c'est déjanté, extravagant, imaginaire.
Et bien oui, c'est un conte.
Même pas une légende.
Prenez ce texte au second degré.

1


L’Automne était là et bien là. Comme à son habitude, Yann  s’offrait de grandes ballades dans la forêt. Celle ci étant à proximité de sa maison, il avait la chance de pouvoir profiter de tout le bien être que procurait cet endroit encore sain et naturel.

Yann n’aimait pas plus que ça cette saison, lui préférant le printemps et l’éveil de la flore, mais mettait, avec philosophie, un sens à sa vie, en essayant de profiter du bon côté que nous offre chaque période de l’année.

Les brumes matinales s’étaient emparées du sous bois, lui donnant une atmosphère de fraîcheur. La rosée qui suintait sur le sol et l’herbe, présageait, malgré tout, une belle journée ensoleillée.


Yann savourait la promenade, dont le silence, n’était perturbé que par les aboiements de son chien, les oiseaux qui piaillaient, à la recherche de nourriture, et du bruit des feuilles mortes sous ses pieds. La couleur ocre et dorée de la forêt en cette période, renforçaient toute sa plénitude.

Ça faisait déjà une heure que les deux compagnons erraient entre les arbres. Dans sa main, Yann tenait un panier en osier déjà riche d’une dizaine de cèpes. C’est ce moment là, aussi, que choisit Boul, son chien, pour courir après sans doute un lapin, qui ne rattraperait jamais.

Mais Boule, loin d’être un  « pure race », plutôt Rantanplan que Milou, s’égarait facilement. Yann le savait et se souvenait que la dernière fois, il lui avait fallu trois jours pour le récupérer. Il décidait de le poursuivre, tout en l’appelant.

Il savait aussi que c’était peine perdue, Boule n’obéissait pas beaucoup. Sa course l’emmena à l’orée d’une magnifique clairière dont les rayons de soleil, commençaient à percer entre les branches partiellement dénudées.


Le spectacle était magnifique, mais Yann avait une autre préoccupation que de rêvasser devant la beauté de cette image. La plateforme le mettait devant une énigme : un choix de plusieurs chemins s’offrait à lui. Des aboiements le mettaient sur la voie. Il choisissait une entrée et recommençait sa course.


C’est en pénétrant dans un des chemins, qu’il sentit comme une douleur au niveau de son arcade sourcilière. Une branche, sans doute, venait de cingler sur son front. Yann trébucha et alla s’engouffrer sous un épais buisson. Il se retrouvait  à plat ventre, totalement immobilisé. Son panier roulait en libérant sa cueillette.

Yann jura après son chien. Mais son regard se figea sur un fait nouveau. Là devant sa main, sans doute un champignon, mais inconnu à ses yeux.

Yann ne récoltait que les champignons qu’il connaissait parfaitement, éloignant ainsi les dangers d’empoisonnement. Celui qui se dressait devant lui, était tout blanc, sans chapeau, avec une forme…oui…c’est ça de phallus humain. Intrigué, il décidait de le ramasser et de le faire analyser à la pharmacie du village, d’autant plus que l’établissement était tenu par une charmante pharmacienne. Ca ne manquerait pas de l’amuser ce champignon sortant de l’ordinaire.



Mais la cueillette de cette nouvelle espèce causa un problème et de l’étonnement à notre ami. Le champignon résistait. Et plus Yann s’efforçait à l’arracher du sol, plus le végétal rosissait, voire rougissait. La situation devenait presque comique. Yann regrettait de ne s’être pas équipé de gants. Peut-être était-il vénéneux, rien qu’au toucher ?

La bagarre avec ce qui ressemblait plus à un joystick, s’éternisait jusqu’au moment où Yann tira plus vers lui. A ce moment là, un bruit sourd et lent attira son attention vers la paroi rocheuse qui lui faisait face. La roche disparaissait à la manière de celle de la caverne d’Ali Baba. Une lumière plus puissante que celle de la clairière s’en échappait.

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2


Yann, totalement abasourdi, se releva et osa s’en approcher. Non, il rêvait, ce n’était pas possible.

Il risqua un pied sur le bord de cette porte, sortant tout droit d’un conte de fée. A l’intérieur, il apercevait un escalier qui descendait. Il osait. Au bout de quelques marches, il entendit, derrière lui, le même bruit sourd que tout à l’heure. La porte se refermait, mais bien plus vite qu’elle ne s’était ouverte. Il  était, bel et bien, pris au piège. Il sentait son cœur battre, anormalement, dans sa poitrine.

Yann continuait jusqu’à arriver dans un chemin bordé de plantes exotiques. La lumière était toujours aussi vive. Il faisait de plus en plus chaud, contrastant avec l’extérieur. Il se serait cru dans une forêt vierge, en plein milieu de l’Amérique Latine.

Ce dépaysement lui fit enlever sa veste. Son cœur battait toujours la chamade. Il continuait sa marche vers l’inconnu, quand il sentit une pointe dans son dos, le ramenant à soi et lui faisant penser qu’il  ne rêvait pas.

Sans savoir ce qui se passait derrière lui, il s’arrêta et leva tout doucement les bras, faisant chuter sa veste à terre. Une voix monta à ses oreilles : « Où vas-tu comme ça, bel étranger ? ».

Cette voix était féminine et sa douceur le rassurait presque. Il allait raconter toutes ses péripéties, quand quatre femmes lui firent face, deux par deux, de chaque coté du passage.

« Non, ce n’est pas possible, là, je rêve », se répétait-il.  Ces femmes ressemblaient à des guerrières amazones qui peuplaient nos livres de bibliothèque. Elles avaient un tissu qui barrait en diagonale le haut de leur corps, laissant échapper un sein, une poitrine qu’elles avaient toutes menue d’ailleurs, une mini jupe en espèce de peau, des bottines lacées sur le devant. Sur le côté de leur hanche, pendait un couteau, de l’autre un carquois. Oui, parce que c’était bien un arc tendu et armé d’une flèche, qu’elles pointaient, toutes les quatre, sur Yann. Un détail attira son attention. Elles avaient sur leur bras gauche, tatoué un cœur, transpercé d’un flèche, était-ce bon ou mauvais signe ? Et sur le droit ce fameux champignon  à la forme bien suggestive. « Non, là, c’est sûr, je rêve. » se disait-il une nouvelle fois.

Mais la pointe dans son dos, sans doute celle d’une autre flèche,  était toujours bien présente. Un « Suis-nous !», tira notre compagnon de ses pensées. Les arcs se détendirent et le pic qu’il ressentait dans son dos, disparut.

Le chemin était bordé de grandes fougères et de palmiers de toutes sortes. La végétation était luxuriante. La lumière toujours présente, avec un soleil invisible qui chauffait l’atmosphère, laissait à penser qu’il faisait toujours beau dans ce monde mystérieux. De temps en temps, un cri aigu d’oiseau invisible, genre perroquet, venait perturber le seul bruit de leurs pas.

Yann, dont les pensées entre rêve et réalité le taraudaient, se demandait bien ce qui allait advenir de sa propre personne.

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3

Au bout d’un quart heure de marche, le petit groupe arrivait sur une étendue d’eau. Le bruit d’une chute d’eau que Yann percevait depuis un moment, se confirmait. Sur la gauche du lac, toujours bordé de plantes gigantesques et verdoyantes, une cascade venait plonger et déranger le calme de l’eau claire.



Toujours sans parole, une des guerrières fit signe de s’arrêter, en levant le bras. Une autre vint se placer devant Yann. Elle le regarda avec malice, lui sourit et fit exploser les boutons de sa chemise. Les lambeaux se retrouvaient à terre. Toujours sans le quitter des yeux, la belle amazone sortit son poignard de son fourreau, le pointa sous le nombril de Yann, qui pensait, à ce moment là, au pire.

Il sentit le froid de la lame, mais c’est sa ceinture qui se retrouvait coupée en deux. Son pantalon suivit la chemise. Entièrement nu, il comprit qu’il devait avancer dans l’eau. Cette dernière était bizarrement tiède. Les cinq jeunes femmes qui s’étaient, elles aussi, débarrassées du peu de vêtements qui recouvrait leur corps, rejoignaient notre compagnon.

Les arcs étaient restés sur la berge. Yann se sentait mieux et finalement  était décidé à se résigner à cette nouvelle vie. Les menaces disparues, il se disait qu’il n’était pas si mal que ça. Les jeunes femmes tournaient, tout en riant, autour de lui. Il sentait même leur peau frôler la sienne. La pointe, cette fois de leurs seins, entrait en contact avec son dos, son torse.  Il n’en fallu pas plus pour que Yann sente une demi érection. Tout d’un coup, il se sentait bien et les craintes avaient disparu. De leurs mains réunies, elles laissaient échapper de l’eau sur sa tête, comme si elles voulaient lui donner un bain.

Un autre « Viens ! », sonnait la fin de l’intermède. Une des femmes le tira par la main et l’amena vers l’autre berge. Ses yeux fixaient sa belle chute de reins, quand une dizaine de guerrières apparurent, cette fois l’arc en bandoulière. Ca recommençait.

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4

L’une d’elles s’avança de Yann avec une espèce de drap blanc soyeux. Elle s’arrêta à un mètre de celui-ci, baissa les yeux et sourit. Yann regarda également son bas ventre dénudé. Ce sourire était-il dû à sa verge à moitié en érection ? Le paréo blanc, aidé des mains de la jeune fille, vint recouvrir le bas de son corps. Un nœud sur le côté retenait le tout.

Une autre guerrière s’avança vers lui avec une sorte de calebasse dans les mains. Yann jeta un œil vers ses nouvelles compagnes dénudées du lac. Elles avaient disparu.

Le bol en bois n’était à quelques millimètres de ses lèvres. Il n’avait pas le choix. Après tout, ça devait faire partie  des principes de leur accueil. Yann but le contenu de la calebasse. Il n’arrivait pas à définir le goût du breuvage, partagé entre l’âcreté et le sucré. Il finissait par pencher même par un bon velouté laissé sur sa langue.

L’Amazone qui lui faisait face, le regardait toujours droit dans les  yeux, avec  toujours ce petit air plein de malice qui intriguait Yoann. Un nouveau «  Viens, suis-nous » s’échappa de ses lèvres. Les paroles devenaient moins autoritaires. Il emboîtait le pas de toutes ces guerrières, peut être une dizaine, autant derrière.

Le groupe repartit et tout le long du chemin, Yann ressentait une sorte de bien-être dans sa tête et son corps. Tous ses muscles se détendaient. Tous sauf un, il avait l’impression que son sexe gonflait et sentait même des picotements au bas ventre. Etait-ce les réactions du breuvage. En tous les cas, ce n’était pas désagréable du tout.

La marche les conduisit jusqu’à une espèce de temple. Un rideau rouge que les deux premières femmes écartèrent, faisait office de porte. Le groupe pénétra dans une salle sans toit, dont le décor n’était fait que de la continuité de la forêt. Toujours ces grandes fougères et palmiers. Quelques statues, surtout de femmes nues, de couleur blanchâtre, ornaient les côtés. Au milieu une fontaine ronde, avec en son milieu, le fameux champignon représenté. L’eau jaillissait de sa partie supérieure, puis s’écoulait le long de ce que qualifiait Yann, du phallus géant.

Quelques marches surplombaient la salle. Venait ensuite un grand fauteuil, fait de grosses cannes de bambous. Sur ce fauteuil, était assise, sur une fourrure blanche, une magnifique créature. Yann en déduit qu’il avait affaire à la chef des Amazones.

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5

Une des femmes prit la parole et confirma ses pensées : « On te présente notre Reine Minithya. Mets un genou à terre ». Yann en obéissant  se reposait la question, qui avait fini par disparaître de ses pensées, à savoir s’il était toujours dans un rêve qui n’en finissait pas. Pourtant toutes ses sensations avaient l’air d’être bien réelles.



La Reine se leva, la rendant encore plus belle. Elle avait des cheveux d’or qui tombaient sur ses épaules. Une grande auréole faite d’une sorte de voile  entourait le haut de son corps, revenait sur sa taille et disparaissait derrière elle, à la manière d’un voile de mariée. Sa poitrine était recouverte d’un léger tissu, laissant son ventre nu. Un paréo, dans un tissu tout aussi léger était noué à la taille, et embelli par une grosse fleur. Minithya avait les mêmes tatouages que ses guerrières sur les bras, à savoir ce cœur transpercé d’une flèche et ce champignon à forme suggestive.

Ce qui intrigua Yann, c’est qu’elle avançait avec un poignard à la main. Décidemment, c’était une manie, dans ce nouveau monde.  Elle fit signe, tout en marchant, de  relever notre compère. Deux Amazones l’aidèrent.

La Reine s’immobilisa à un mètre de Yann. « Bienvenu chez nous, étranger », dit sa voix envoûtante, reflet de sa beauté.

Deux guerrières de chaque côté de lui, prirent ses bras. Elles entourèrent ses poignets d’un ruban noir. Yann était incapable de réagir. Sans doute le breuvage qui  continuait ses effets, mais qui  lui donnait toujours une impression de bien-être, malgré la tournure que prenaient les évènements.

Les longs rubans furent noués de chaque côté aux troncs de cocotiers, qui semblaient être prévu à cet effet. Yann avait les bras écartés, mais d’une manière plutôt pacifique, en tous les cas,  loin d’être bestiale.

Minithya lui sourit, leva légèrement le bras armé. « Ca y est, c’est la fin », pensait Yann, « Je vais me réveiller…. ».

Il ferma les yeux. Il sentit à nouveau le froid de la lame sur son corps, mais sur son flanc, cette fois. Puis, il sentit une libération. Yann rouvrit les yeux. Le paréo gisait sur le sol. La reine venait de trancher le nœud qui le retenait à sa taille.

Il se retrouvait entière nu devant elle, les bras écartés, à sa merci. « Mais que voulait-elle ? ». Elle baissa aussi les yeux, les releva et eut le même sourire que l’Amazone de tout à l’heure, aussi malicieux.

Yann regarda, à nouveau, son bas ventre. Son sexe avait gonflé, presque doublé en longueur et en largeur. Sa verge n’était pas en totale érection. Elle lui semblait avantageuse par rapport à l’ordinaire. Yann repensait à la boisson, sans doute aux pouvoirs aphrodisiaques.

Deux guerrières vinrent se placer derrière la Reine. Elles défirent le voile qui traînait derrière elle. Pendant ce temps, d’autres plaçaient une table à proximité d’eux. Cette agitation soudaine inquiétait notre ami. Il voulut se débattre sentant le danger, mais ses muscles à l’inverse de sa verge, étaient  relâchés, comme après un massage.

Les deux Amazones continuaient l’effeuillage de leur reine. Son corps était magnifique. Elle était maintenant aussi nue que Yann.


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6


Les préparatifs avaient l’air d’être fini. « Mais les préparatifs de quoi ? » se questionnait, encore, notre homme.

Lui nu, mais prit au piège. Devant lui la reine, à la beauté magnifique, aussi nue que lui, derrière elle, une table et le groupe d’une vingtaine d’Amazones qui se déshabillaient aussi, qui se positionnait en rond pour encercler le couple.

Une guerrière apparut à la gauche de Minithya avec un plateau sur lequel figurait un flacon. Une autre vint sur sa droite avec un autre plateau. Les yeux de Yann devinrent tout ronds et interrogateurs. Il fixait l’objet que la femme venait d’apporter à sa reine.

Sur le plateau, reposait un phallus d’une belle taille, noir ébène cette fois, d’une matière toute luisante, ressemblant étrangement au champignon. Mais ce gode avait la particularité d’avoir deux bouts. Un autre phallus, de taille plus courte de forme ovale et recourbée finissait l’autre extrémité.

Minithya s’empara, dans un premier temps, du flacon. Elle le déboucha et versa le contenu de part et d’autre du corps de Yann. Aussitôt de nombreuses mains, accompagnées de rire, enduisirent le produit sur la peau de l’homme. Ce n‘était rien d’autre que de l’huile aux odeurs de noix de coco.

Là encore, ce n’était nullement désagréable pour Yann, même si l’objet de l’autre plateau l’intriguait. Il sentait son sexe gonfler. Les massages amplifiaient cette impression. Sa verge prenait de l’ampleur et durcissait de plus en plus. Il s’apercevait d’une augmentation de volume, par rapport à d’habitude. « Si c’est ce breuvage, faudra me donner la recette. » pensa  ironiquement le seul homme de l’assistance.

Les mains dans son dos devenaient de plus en plus précises. Elles massaient ses fesses et osaient même s’aventurer dans le sillon et sur l’œillet, toujours avec autant de rires.

C’est à ce moment là, que Yann vit la Reine s’approcher. Une de ses mains huilée s'enroula autour de son sexe, dressé vers le ciel, comme un bâton, de la famille du bois bandé sûrement.  Minithya massa tout doucement la colonne de chair.

Des picotements vinrent en multitude au bas ventre de Yann. La Reine infligeait de lents mouvements, de bas en haut, sur son sexe gonflé. Elle fixait toujours Yann droit dans les yeux, avec un léger sourire sur les lèvres. Finalement, Il ne put s'empêcher de penser ce qu'on disait sur les Amazones, à savoir qu'elles étaient toutes lesbiennes. C' était bien loin de la vérité. Tout à l'heure, le massage huilé de plusieurs d'entre elles sur sa peau, et maintenant, celui, plus précis de leur Reine, faisait croire le contraire. Même si leurs rires faisaient penser qu'elles voyaient pour la première fois un homme.

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7

La Reine laissa toute son excitation montante dans le bas ventre de l’homme. Elle arrêta sa masturbation et fixa , une nouvelle fois, du regard les yeux de Yann. Elle recula tout doucement et posa ses fesses sur le rebord de la table en bois massif. Elle bascula et se positionna, le dos sur le plateau, les jambes pendantes et écartées. Yann avait une vue sur son sexe épilé. Les lèvres étaient gonflées de désir. Une Amazone s’approcha d’elle et se mit à genou. Ses lèvres embrassèrent le sexe rose, puis sa langue ouvrit l’antre et remonta jusqu’au clitoris bombé. Bientôt la salive le rendait luisant et plus rouge. La reine gémissait de plaisir. La langue de sa partenaire disparaissait de temps en temps entre les lèvres et goûtait à la cyprine qui en découlait.

Mais la guerrière n’alla pas jusqu’à la jouissance. Elle se redressa et une autre  s’approcha du couple, avec le plateau où reposait le gode. Yann était soulagé de savoir qu’il ne lui était pas destiné, mais changea d’expression, quand il vit l’amazone le prendre et enfouir la plus petite partie de forme ovale dans sa bouche Elle le suça pour bien le lubrifier. Puis de ses doigts, elle écarta les lèvres  de sa Reine et glissa l’œuf dans le vagin de sa protégée. Aussitôt le corps de Minithya s’arcbouta. Ses reins se creusèrent et un gémissement plus long s’échappa de sa bouche.

Les deux Amazones l’aidèrent à se redresser. Yann l’avait en face de lui maintenant, le gode « planté »  en elle, l’autre partie, plus longue et plus grosse, dépassant d’entre ses cuisses. Il avait devant lui une femme magnifique, au corps parfait, avec une verge noire improvisée, sous son nombril, qui se tenait fièrement.

Une de ses guerrières s’agenouilla devant elle et goba le phallus artificiel. Il disparu dans sa bouche. Il en ressortait tout luisant de salive. Minithya réagissait par un gémissement, à chaque mouvement de la fellation. Cela devait lui procurer de bonnes sensations sur les parois de son vagin. L’Amazone arrêta de sucer le gode, jugeant sans doute la lubrification suffisante.

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8

Le regard de Yann s'assombrissait. Son visage changeait d'expression, se tournant plus vers l'inquiétude. Il comprenait la situation et l’appréhendait. Il se rappelait des mains huilées, sur et entre ses fesses. Ce n’était pas anodin. La Reine lui sourit à nouveau et passa derrière lui. Finalement, il revenait sur ses pensées. Les Amazones n'aimaient pas les hommes, parce que ce qu'il lui allait être infligé, était de l'ordre d'une punition, et se retrouvait en homme soumis. Il avait beau essayer de se révolter, ses muscles ne répondaient pas. Yann était bel et bien drogué. Il sentit le souffle de Minithya dans son dos. Il sentit aussi l’engin toucher ses fesses et devenir plus précis dans le sillon, aux abords de son anus. Yann ferma les yeux. Le gland noir était en contact de son œillet. Il sentit celui-ci, appuyer davantage, pour finir par forcer. Yann sentit une drôle de sensation. Le contenu de la calebasse avait détendu tous ses muscles, et son sphincter devait en faire partie. En effet, après une petite résistance, son corps accepta la pénétration, et le gode pénétra d’un seul coup en lui. Il sentit une brûlure intense qui au fil des secondes, s'atténuait. Les seins de Minithya se colla à son dos. Ses bras vinrent entourer sa taille. La Reine, par de lents coups de reins, commençait un va et vient.

Les femmes, en cercle devant eux, criaient, applaudissaient, riaient comme si le rituel guerrier avait été atteint.

La Reine chuchota à l'oreille de Yann qu'elle ne voulait aucun mal aux hommes, mais que cette façon de faire  l'amour décuplait l'excitation et surtout la prolifération des spermatozoïdes.

Yann fût étonné de cette remarque.

Une guerrière se détacha du groupe et revint avec un autre plateau. Et ce que vit le jeune homme dessus, lui fit poser d'autres questions. Sur le plateau, il y avait cinq phallus. Et ceux ci avaient exactement la même apprence que le champignon qu'avait découvert Yann en cherchant son chien. C'était aussi la même représentation, qu'elles avaient comme tatouage sur leur bras.

Cinq Amazones avancèrent devant le groupe. Il leur fut donné à chacune d'elles, un phallus. Deux autres guerrières prirent une des heureuses élues et la guidèrent vers Yann. Celui ci put voir que l'espèce de gode était creux. Sa propriétaire commença à masser le sexe tendu du jeune homme, et dirigea le gode-champignon creux au bord du gland.

Yann commençait à comprendre.

Surtout avec une nouvelle déclaration de la Reine à son oreille. Ce n'est pas un sacrifice du tout. Ces cinq Amazones sont les gagnantes d'un concours detir à l'arc. Elles sont fières de servir notre peuple. Pendant un an, elles seront de vraies princesses.

L’échauffement du début avait disparu, aux creux de ses reins. Et maintenant, c’est une excitation nouvelle qui s’amplifiait, à un endroit bien précis de son ventre, une sensation qu’il ne connaissait pas. Cela eut pour effet, d’accentuer sa bandaison ainsi pris par derrière par la Reine et le massage de son sexe par une de ses guerrières. Yann commençait à apprécier cette nouvelle pratique sexuelle. La Reine avait raison.

Le pubis de celle-ci vint appuyer d’avantage sur les fesses de Yann.  L’Amazone qui lui faisait face, accéléra son geste sur sa queue. C’est Minthya qui réglait par ses coups de rein, la cadence. Les deux excitations conjuguées n’arrêtaient pas d’augmenter. Les gémissements aussi devenaient plus forts. 

Les ongles de la Reine, vinrent se planter dans la peau de Yann. Ses doigts se crispèrent annonçant que Minithya  jouissait par l’intermédiaire de l’œuf planté en elle. Aussitôt, l’homme sentit une vague l’emporter et sa semence gicler et emplir l'espèce d'éprouvette-gode de l’amazone.

Les mouvements s'arrêtèrent. Il sentit la Reine quitter son corps. L'Amazone au champignon creux, s'éloigna, donna à une guerrière, le gode empli de la semence du jeune homme. Puis, on lui fit boire un liquide dans uns calebasse, tout comme on l'avait fait pour Yann, avant d'aller s'allonger, nue, sur le dos sur la table.

Yann allait de surprise en surprise. L'Amazone replia les jambes, bien appuyée sur ses talons. Une dizaine d' Amazones, aussi nues qu'elle, vinrent la rejoindre et la couvrir de baisers, d'embrassades, de succions, de léchages, de caresses. Elles lui faisaient l'amour. Aucune parcelle de son corps n'était délaissée. Des langues, des lèvres, des mains s'occupaient de sa bouche, de ses seins de son ventre, de son sexe, de ses cuisses. Des gémissements commençaient à emplir les airs.



Tu vois Yann (comment elle connaissait son nom ?, s'interrogea le jeune homme), chuchota une nouvelle fois la Reine, nous sommes un peuple pacifique, paisible. Nous faisons que nous défendre, nous n'attaquons jamais. Nous aimons vivre en toute liberté dans cette nature luxuriante, pas encore polluée. Notre communauté est uniquement faite de femmes. Et nous aimons faire l'amour entre femmes, comme tu le vois là, actuellement devant toi. Un vrai paradis, quoi.

Yann avait déjà compté pas moins de trois orgasmes de la jeune élue. L'Amazone qui avait reçu le champignon creux, s'approcha de la table. Elle le huila, enfila une sorte de canne de bambou dans son creux. D'un geste assuré, avec une sorte d'épine, elle perça l'autre extrémité. Les autres Amazones qui avaient donné du plaisir à la première princesse se décollèrent, légèrement pour lui faire place. Le phallus improvisé s'approcha des lèvres gorgées de cyprine de la jeune femme et s'enfonça dans la fente humide. Un cri s'échappa. L'Amazone appuya sur le bambou qui coulissa dans le phallus-champignon. Le piston faisait son travail et déversait la semence au fond du vagin de la jeune femme.

Yann n'en revenait pas.

Et si c'est garçon interrogea Yann ? La Reine répondit que le breuvage était une potion magique. Que ça faisait trois mois qu'elle en prenait et qu'il n'y avait jamais eu d'échec, depuis des années, jusqu'à maintenant. Il a été élaboré par la savante du groupe. Elle seule sait la composition. On sait seulement, que la base provient de ce champignon. Le bon moment et le sexe féminin sont assurés. Peut-être que ces enfants te ressembleront.

Ces enfants ?

Oui, d'ailleurs voilà ta potion magique à toi. Ce n'est pas la même. Il y a encore quatre filles à féconder. Mais, ne t'inquiète pas, tu retrouveras ta liberté après.

Ça recommençait.


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1ère FIN


Yann sentit quelque chose de rugueux sur son visage. Il ouvrit les yeux .

C ‘était la langue râpeuse de Boule qui lapait sa joue.

Que faisait-il là, allongé à plat ventre dans cette forêt ? Ah, oui, la branche. Yann passa la main sur son arcade sourcilière. Du sang perlait. Rien de méchant. Il se releva. Ses souvenirs étaient confus. Sa tête tournait. Oui, son chien. Bon, il avait retrouvé Boule, ou plutôt c’était lui qui avait retrouvé son maître.


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2ème FIN.

Un deuxième réveil vint secouer Yann. Il ouvrit les yeux dans son lit. Des images défilaient dans sa tête : une forêt, son chien, des femmes, beaucoup de femmes, un champignon ???

Une sensation de chaud lui venait de son bas ventre. Il regarda son sexe. Il paraissait en forme, mais apaisé. Sur le drap, une énorme tâche. Sans doute, un rêve érotique.

Puis, à nouveau, une drôle de sensation l’amena à passer un doigt sur son front. Une goutte de sang perlait sur son arcade…..

Rêve ou réalité ?

Mais Yann s'était toujours demandé comment se reproduisait les Amazones. Quelque temps après, il avait fait analyser ce champignon, quand à lui bien réel, à la pharmacie.

Résultats ; champignon non vénéneux, mais avec des propriétés très aphrodisiaques et très hallucinogènes.


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7 commentaires:

  1. Merci Gil, pour ce très joli conte que j'ai lu d'une seule traite, curieuse que j'étais de connaître le dénouement. Bien sûr, c'était un rêve, mais un beau rêve, même pour une lesbienne, puisqu'il s'agit d'Amazones! Tu as beaucoup d'imagination!

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    1. Ça fait plaisir de lire tes doux mots, Marianne.
      Le texte est plus long que d'habitude.
      A l'époque, j'étais très inspiré. Je faisais partie d'un blog où, il y avait une rubrique "textes érotiques", commentaires et messages privés, fusaient. J'ai fait des connaissances, des amies, qui avaient eu, même, par moments, des relations saphiques.
      J'écrivais beaucoup (j'en ai encore plein les tiroirs), et je dois te dire qu'il y avait souvent dans mes textes des histoires passionnelles entre femmes, puisque je suis fasciné et je trouve beau et excitant l'amour entre femmes.
      Je t'embrasse et te souhaite de Joyeuses fêtes, Marianne, ainsi qu'à tes trois amantes.
      Merci d'être là.

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    2. Merci Gil, je te souhaite (nous te souhaitons) également un joyeux Noël!

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  2. Étant plus visuel que littéraire, c'est surtout l'avant-dernière photo qui a retenu mon attention. Trois bouches gourmandes pour combler les envies d'une seule, c'est un beau cadeau !
    Joyeuses fêtes de fin d'année, Gil !

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    1. La prochaine fois, je devais faire une histoire en BD, pour toi, Phil.
      Je te souhaite aussi de Joyeuses fêtes, ami photographe.

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  3. Ton conte est merveilleux, Gil! J'avais déjà pensé aux godes creux et aux divers usages qu'on pouvait en faire! J'interprète la boisson dans la calebasse comme du sperme et me demande ce que Yann en a pensé en buvant sa calebasse! Il reste à le vendre sur les sites adéquats : sperme aphrodisiaque! Véronique aurait certainement aimé cette idée et cette pratique! Dans une calebasse, il faut une bonne production : en somme, Yann doit mêler son précieux liquide à celui du champignon aphrodisiaque ( non, aux champignons aphrodisiaques, en raison de la taille de la calebasse : il n'y en a pas beaucoup en dessous d'un demi-litre!!! ). Il nous reste à breveter l'invention, et toi, tu devrais publier ton texte. Je t'embrasse.

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    1. Merci Elisabeth.
      Pour le brevet, on verra, n'oublie pas que c'est un conte.
      Ça a l'air de t'avoir plu, du moins, je l'espère.
      Véronique, la mesureuse des profondeurs, la rousse aux yeux verts...Oh, je serais tellement content qu'elle passe, j'ai tellement de choses à lui demander à cette coquine que tu as laissé échapper.
      Je vois, par ta réponse, que tu aimes les quantités. Je crois avoir lu quelque part que tu aimais ça.
      Bon, je te préviens, dès que la suite est prête. En attendant, il y a d'autres textes sur mon blog qui peuvent t'intéresser.

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Ça plane pour moi.

C'est ton sourire qui m'a accueilli, en premier. Tu es assise en face de moi, jambes croisées, jupe bien relevée. Nous dégustons ens...