22 septembre 2021

Promenade automnale.

Allez, je refouille mon tiroir à textes, et je ressors celui-ci. Et bien oui,  c'est l'Automne, aujourd'hui.
Il faudra quand même attendre un peu, avant de vivre une telle promenade, puisque les beaux jours sont encore présents et les feuilles pas encore toutes tombées..




 Nos pas balayaient les feuilles mortes. Nos doigts solidement entremêlés, nous avancions dans ce chemin boisé, aux multi-couleurs de l'automne. Nos yeux étaient émerveillés de ce jaune, de cet ocre, de cet orange qui font la beauté de cette saison. L'humidité et le frais étaient présents, mais nos corps emmitouflés dans nos manteaux  hivernaux, respiraient la chaleur.

Anne-Sophie m'avait invité à cette promenade dominicale, d'un après midi paisible, mais non sans idées coquines en tête. Son regard, empli de malice ,en témoignait.

Le piaillement des petits oiseaux de printemps et de l'été, avait fait place aux croassements des corbeaux ou des corneilles. Des envolées d'étourneaux dans le ciel gris annonçaient l'approche de l'hiver.

Le bruit des feuilles sous nos pas s'arrêta. Anne-Sophie lâcha ma main et alla s'appuyer le dos, contre le tronc d'un chêne, parsemé de lichen. Elle m'invita à l'embrasser. Cela confirmait toutes mes pensées. Nos deux corps vinrent en contact. Nos lèvres fraîches se rencontrèrent. Nos langues, plus chaudes, s'emmêlèrent. Nos salives se mélangèrent. La langue d'Anne Sophie se voulait nerveuse et s'aventurait profondément dans ma bouche. J'aime cette façon motivée de m'embrasser.

Pendant ce chaud baiser, je sentis Anne-Sophie me prendre la main et la guider sous son manteau qui s'était légèrement entrouvert. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir une peau nue.

Les yeux de ma compagne devinrent rieurs quand ma langue s'arrêta autour de la sienne, avant de repartir de plus belle. Elle mesurait tout l'effet qu'elle m'avait fait, en prenant cette initiative. 

Je sentais maintenant ses mains défaire mon ceinturon et ouvrir un à un les boutons de mon pantalon. Nos lèvres se décollèrent pour pouvoir juger à gauche et à droite, que nous étions bien seuls dans ce bois. Les pans de son manteau s'ouvrirent. Mes yeux n'en revenaient pas. Anne-Sophie était bien nue, en dessous. Uniquement vêtue de bas noirs et de botte de même couleur.

Mes mains caressèrent ses seins. Sa peau était tendue par le froid ou l'excitation. Une excitation sans doute amplifiée, par le fait de se faire surprendre par quelques randonneurs. Ses tétons foncés, étaient déjà dressés. Mes mains passèrent de sa poitrine, à ses hanches. Ce furent les seuls préliminaires.
Les doigts d'Anne-Sophie étaient déjà enroulés autour de ma verge aussi dure qu'un morceau de bois. Elle écarta ses cuisses. Je fléchis légèrement mes jambes. Elle avait mené mon gland rouge sang, près de ses lèvres qui s'entrouvrirent au contact de mon sexe, avant d'en épouser la forme, au fur et à mesure que je retendais mes jambes.

Anne-Sophie était trempée. Ma lente pénétration en était facilitée. L'intérieur de son antre était chaud et doux, contrastant avec la température fraîche extérieure.

Mes coups de reins ne mirent pas beaucoup de temps à devenir puissants. A chaque coup j'avais l'impression de transpercer son ventre et d'en toucher le fond. L'excitation était à son summum. Anne-Sophie étouffait ses cris.

Je sentis une vague m'emporter et inonder le vagin de ma belle. En même temps ses mains rejoignirent mes hanches, avant de les pincer fortement. Anne-Sophie jouissait aussi.

Nos remettions de l'ordre dans nos habits, quand un chien vint nous renifler, la queue balayant l'air, de droite à gauche, démontrant l'effet joyeux de la promenade. La mienne aussi avait le même état d'esprit et j'avais eu juste le temps de la ramasser. En effet les propriétaires du « quatre pattes » suivaient de peu, en appelant leur chien. Le couple nous salua en passant devant nous, et s'excusa du comportement effronté  de leur bête.

Nous avons continué notre chemin. Les promeneurs avaient-ils eu le temps de remarquer quoi que ce soit? On n'en savait rien et on s'en foutait. Mon bras avait enroulé la taille d'Anne-Sophie, et nos rires prouvaient toute notre insouciance. Notre promenade était belle.



4 commentaires:

  1. Je constate que tu as choisi uniquement des rousses pour illustrer ton récit. Il est vrai que cette couleur va "deux paires" avec l'automne...

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    1. Tout à fait ça, Phil.
      C'est la couleur de l'Automne, même, s'il est un peu tôt, pour la retrouver, notamment, grâce à cet anticyclone qui est le bienvenu.
      Mais, profitons-en.
      Mais, pour le photographe, c'est un régal, tout ces changements de couleurs. (nature et corps féminins.)

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  2. Cette arrivée du chien me rappelle des souvenirs avec Ophélie où nous étions dans une situation similaire. Ça nous est arrivé plusieurs fois!

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    1. Oui, Marianne, le fait du risque de se faire prendre augmente l'excitation, mais ne nous libère pas totalement.
      Toujours un œil à surveiller une apparition éventuelle.

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Ça plane pour moi.

C'est ton sourire qui m'a accueilli, en premier. Tu es assise en face de moi, jambes croisées, jupe bien relevée. Nous dégustons ens...