03 avril 2021

A travers les saisons.

Je me souviens, très bien, c’était au Printemps,
Parmi les premières fleurs de ce grand champ,
Tu m’avais séduit, en ces premiers beaux jours,
Et pour la première fois, nous avions fait l’amour.

Ensuite, c’était plus que torride, quand vint l’été,
Mes mains, de plus en plus audacieuses et survoltées,
Découvraient la moindre parcelle de ton corps,
Jamais rassasié, j’en voulais encore et encore.

Puis arrivèrent les premiers jours d’Automne,
Ceux où le temps se perturbe et tonne,
Ceux où le ciel se remplit de nuages
Ceux où tu devins de plus en plus sage.

Et enfin, s’ouvrirent les portes de l’hiver,
Par ce temps gris, je me suis retrouvé solitaire.
Dans ma vie, il faisait de plus en plus froid,
Comme si je me retrouvais sans toit. 

Pourtant, tout le long de cette année là,
Quand tu me souriais et me tendais les bras,
Je croyais fort en nous, à nos sentiments,
Je n’avais pas vu que c’était du vent.

Et pourtant, au fil des saisons, devenues rudes,
Par tous les vents, je briserai cette solitude.
Dans ce monde, il y a d’autres merveilles,
Sur cette terre, il y a d’autres soleils.












41 commentaires:

  1. Le printemps te rend prolixe.
    Que sera l'été ?
    J'ai hâte d'y être... :)

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    1. Prolixe ?
      Suis-je rabat-joie ?
      J'ai ressorti ce texte au commentaire de Johanne,
      (et je crois que tu y as répondu, Phil avec quelques photos sur le sujet des saisons), oui, donc Johanne qui nous demandait l'influence des sentiments à travers les saisons.
      Voilà tout.
      Mais dans ce texte, tout est fictif, rassure-toi Phil.
      Il est vrai que je passe l'hiver un peu moins bien que les saisons de printemps et d'été.
      Mais je patiente.
      Au fait, Phil, je pensais à ça l'autre fois, il n'y a pas de modèles à Rennes? Maintenant, dans un rayon de 10 kms, ok.

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    2. Je disais "prolixe" dans le sens "très en verve et inspiré". Ce n'est évidemment pas un reproche. ;)

      Oui, il y a des modèles à Rennes mais je n'ai aucun moyen de savoir si elles ont le Covid ou pas. Donc je vais rester prudent. De plus, pour être chez moi à 19h, il faudrait terminer le shooting bien trop tôt.
      Moi aussi, je patiente...

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    3. T'inquiète Phil, je ne l'ai pas mal pris.
      Mais, c'est vrai, aussi, que je peux être gonflant quand j'insiste sur un sujet.

      C'est vrai aussi, que le Covid nous joue de sales tours. Demander à un modèle, un test ou de porter un masque sur les photos ne serait pas trop élégant.

      Attendons, attendons.

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  2. J'ai beaucoup aimé ton texte gem, ainsi que la mise en page des photos qui font suite.
    J'ai une préférence pour les deux dernières, mais la deuxième est bien aussi ; la première passe bien dans le cadre de l'article (et de l'ensemble des photos) pour la légèreté sous certains côtés.

    Mais il y a quelque chose que ne comprends pas, puisque d'un côté tu en disais que c'était un texte qui faisait le parallèle entre l'amour et les saisons (l'influence des sentiments à travers les saisons), pour toi, tout en aimant quelqu'un 12 mois sur 12, et de l'autre tu dis que dans ce texte, tout est fictif.

    J'ai beaucoup de mal a imaginer exprimer quelque chose de fictif. Autant je comprenais ton texte, autant à présent je ne comprends pas ton texte s'il est fictif.

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    1. Merci Johanne, pour avoir aimé, dans un premier temps, mon texte.

      Pour tes commentaires sur les photos, je pense comprendre que tu aimes plus l'érotisme habillé...quoique la dernière...par contre, aucun com sur la 2. Ce corps nu sur le sable, et cette expression sur ce visage qui en dit long sur le fait d'apprécier cet instant d'un sable chaud sur sa peau nue, en bord de mer (j'imagine).

      Fictif, oui. Parce que j'aime une personne quelque soit la saison. Et j'ai fait ce poème avec un parallèle avec le ressenti de l'amour et ces changements de temps. Je trouve l'Automne mélancolique avec ces feuilles qui tombent, ces arbres qui se dénudent, avec ces températures qui commencent à baisser, ce vent qui se lève, ces jours qui déclinent de plus en plus. Tous ces faits qui annoncent que nous avançons vers l'hiver.
      C'est comme un amour qui nous échappe. C'est tout.
      A l'inverse le printemps qui annonce l'été, me fait l'effet inverse.(J'ai vécu sous les tropiques, c'est peut-être pour ça)
      Après la pluie, le beau temps.
      Mais, ne t'inquiète pas, j'ai la chance d'avoir un soleil toute l'année avec mon amour.
      Voilà, j'espère que mes explications ont été suffisantes.
      Beaucoup d'auteurs de chansons, de livres, imaginent et ne vivent pas ce qu'ils chantent, ce qu'ils écrivent.
      Et aussi, je n'aime pas le froid, j'aime le soleil.

      Bon W-E, Johanne.

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    2. Alors Gem, j'ai aimé ton texte dans un premier temps et dans un deuxième temps. C'est la compréhension de celui-ci que je n'ai pas compris dans un deuxième temps.

      Si si, j'ai fait un commentaire sur la deuxième photo. Il n'y a pas que la figure d'ailleurs qui en dit long sur le plaisir d'apprécier cet instant sur le sable chaud à même la peau, la volupté et légèreté d'en ressentir les éléments ... et pas que ceux du sable ...
      La dernière photo, je la trouve "terrible".
      La troisième, au premier abord, elle en donnait l'impression que les sortes de chaussettes-collants à mi-jambe en était des bottes. J'aime moins la figure de la jeune femme, mais uniquement pas goût personnel et non par l'expression. Je trouvais que cette photo, comme l'ensemble des photos choisies y accompagnait bien ton article dans le style de photos que tu avais choisi.

      Je ne sais si j'aime plus l'érotisme habillé, je pense qu'il faut un peu de tout ; après il y a des styles qui font de l'effet ou pas, tout dépend également comment sont présentées les choses.

      En amour, toutes les saisons sont bonnes pour moi, l'environnemental en change, en évolue, les ressentis sont différents, l'évolution à l'intérieur également ... mais si l'on en garde un regard d'une autre saison sur une saison présente, on risque de passer à côté de celle-ci, sans la vivre, sans même la ressentir dans son potentiel.

      J'aime beaucoup le printemps (la deuxième partie de celle-ci, en temps ordinaire que l'on avait avant, parce-que maintenant c'est tout le printemps que j'aime tellement il arrive tôt) et l'automne (la toute fin de l'été et la première moitié de l'automne), tout simplement parce que j'ai du mal à supporter la chaleur, les grosses chaleurs de l'été, j'ai grandi à 1000 mètres d'altitude où le printemps en moyenne montagne ne durait que quelques jours, passant directement de la fin de l'hiver avec ses fontes de neige interminable, à l'été (très court), puis à l'automne qui s'étalait sur la saison pour déboucher sur l'hiver avec son froid rude et vivifiant, puis sa neige qui absorbait tout le surplus des son comme dans écrin cocoone entièrement ouvert sur l'extérieur ....
      J'ai changé de région depuis et je peux te dire que je souffre en été et même ses derniers jours à tout dire (le muguet est déjà en fleurs), et j'ai perdu l'habitude du froid (ce qui permet du coup suivant les hiver de pouvoir faire plein de travaux d'entretien à l'extérieur ; mais je ne n'irais pas faire un rendez-vous amoureux en plein air par contre ... j'aime trop me sentir à l'aise au contact de la peau .... Y'aurait besoin de tonne de peaux de bêtes ou couvertures agréables au touché par leur matières et chaleur-épaisseur et d'un nid faisant penser à un foyer au sein de la rudesse du froid, pour ma part ... Lol !

      Allez, Bon week-end, Gem.

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    3. Autant pour moi, pour la 2. Finalement, tu les as toutes commentées.
      Oui, bien sûr, que toutes les saisons sont bonnes pour l'amour. Le cadre est différent, c'est tout.
      Pour l'hiver, oui, un bon feu de cheminée et une peau de bête seraient l'idéal.
      J'ai la chance de vivre près de la mer. Alors, les grosses chaleurs ne me dérangent pas.
      Bon W-E à toi aussi, Johanne.

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    4. Mais autant pour Henri (qui l'avait dit que chez lui il n'avait pas de vis à vis), autant pour toi Gem, qui l'avait très bien exprimé dans ta réponse, j'en ai compris ce que vous dites.
      Mais les pages naturistes, elles servent à quoi ? Elle sont bien pour les personnes qui veulent faire du naturisme, non ?
      Et quant tu y vas pour la première fois, au milieu d'autres personne qui elles y sont habituée, tu es bien au milieu de plein de personnes qui sont nues.
      Alors tu peux t'installer sur ta serviette bronzer, te baigner un peu et puis être dans ta petite bulle, puis ensuite te ré-habiller et repartir toujours dans ta petite bulle. Mais si en cours de route quelqu'un t'adresse la parole par exemple, ou si plus tard il y en a qui joue au ballon (je suppose que cela doit se faire également des jeux sur les plage de naturistes, non ?) et bien tu ne peux te focaliser uniquement sur le regard, car tous les jours quand on habillé, on ne se focalise pas que sur le regard, n'est-ce pas ? Alors quelque part, ce focaliser sur le regard, c'est un peu de la discrimination, je trouve.

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    5. Zut, je me suis trompée d'emplacement pour répondre.

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  3. Surprenant apparition de Dames-Fées avec des vêtements sur tes pages...! Une crise saisonnière...?
    Et je découvre ce texte tout en rimes....!!! Wouah! Presque en alexandrins, le compte de pieds, les strophes, les quatrains, épitouletrambleman! Impressionnant! Tu devrais revenir à l'école, tu ferais remonter ta moyenne d'antan..., Ha! si tes profs savaient ça!

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    1. Arrête tes conneries pour l'école, on est déjà confiné.
      Vive l'école buissonnière. On est adhérant, je crois.

      Oui, pour les habits...j'aime les robes à bretelles et à fleurs.
      C'est plus fort que moi.
      Ces tissus qu'on caresse avant de les enlever me rendent dingue.
      Après, en été, la peau nue et ce soleil qui la chauffe, gemssa aussi.
      L'Automne que j'ai choisi, gem aussi, quand les habits nous dévoilent une certaine chaleur en dessous. (triquant, non ?)
      Ensuite, grrrr, l'hiver, je crois qu'elle nous fait un joli "clin d'œil" au froid.

      Mais, Henri, on ne peut pas passer toute sa vie à poil, Si?

      T'inquiète, ça ne va pas durer.

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    2. Je suis à poil chez moi dès que l'occasion se présent et en toutes saisons, comme en plein hiver, derrière les vitres, sur le parquet lorsque le soleil, bas sur l'horizon inonde les pièces chez moi et se fait caressant, Mmmmmhhhhh, et comme il n'y a aucun vis-à-vis, c'est Wow! Le pied!

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    3. J'aime aussi sentir la caresse du soleil sur ma peau nue.
      Je l'ai fait intégrale, une fois, sur un transat, sur ma terrasse, me croyant à l'abri des regards, avant d'apercevoir les rideaux de ma voisine trembler.
      J'espère qu'elle s'est bien rincée l'oeil.

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    4. Tu sais Gem, peut-être ne sait-elle pas rincé l'oeil ; peut-être a-t-elle été surprise. On a beau être dans son jardin ou sur sa terrasse ... , concernant la nudité exposé à son voisinage, il y a des textes de lois à ce sujet.

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    5. Je ne me suis jamais senti concerné par un regard possible, qui plus est un regard dissimulé derrière un rideau... Mais bon, je vis la Nudité chez moi comme quelque chose de totalement naturel... Il est pathétique et profondément triste d'observer (et de subir) le voyeurisme pathologique pratiqué sur les plages naturistes...

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    6. @ Johanne. Bien sûr, qu'il existe des lois là-dessus. Je me croyais protégé par des arbustes. Et à vrai dire mal à l'aise.
      Quand, j'ai soupçonné ces fameux rideaux avec quelqu'une derrière, je me suis revêtu.
      Je ne voulais pas être exhibitionniste, juste profiter du soleil.
      En revanche, la voisine, je l'ai sentie faire du voyeurisme. La maison est individuelle, et elle est montée à l'étage.
      En tous les cas, je n'ai jamais recommencé. Et quand on se croise, c'est plutôt, elle, qui est gênée.
      A qui les torts ? Les lois sont-elles bien faites ?
      @ Henri. Vive le naturel !

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    7. Ca m'est arrivée un fois, maison et jardin mitoyen sans séparation, lorsque j'ai aménagé, que mon voisin me dise "bon je préviens, moi je me balade à poil chez moi et à l'extérieur, donc faudra s'y habituer !".
      Franchement j'ai halluciné d'un tel sans gène et manque de considération pour autrui.
      Sa compagne a tout de suite tempéré en disant "Non, mais t mettras un boxer ...".
      Finalement ouf je ne l'ai pas vu se balader entièrement nu dans son jardin, ce qui aurait été très problématique, étant mitoyen, et ce couple étant en permanence dehors lors des beaux jours. JE n'aurais plus pu moi aussi aller dans mon jardin.
      Mais finalement, c'est un peu ce qu'il s'est passé pour d'autres raisons, musique et esclaffements de voix et de paroles (ils recevaient tout le temps jusqu'à point d'heure), m'obligeant à soit rester à l'intérieur, soit allant hors de mon jardin pour avoir un semblant de calme.
      Et comble de paroxysme, lorsque je jardinais dans mon jardin, je me faisais agresser comme quoi je les "espionnais" ; c'était totalement hallucinant.
      Total : ma famille a fini par récupérer le logement, afin que l'enfer s'arrête.
      Le respect je pense, c'est de prendre en considération l'autre. Nous n'avons pas tous la même vision des choses, ni la même éducation par rapport à la nudité.
      Les lois sont faites pour instaurer un "cadre" de base commun à tous pour le vivre en société.

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    8. Et des fois, oui, les lois sont mal faites ou incomplètes.
      La fonction d'un rideau par exemple (la fonction de base), est fait pour occulter le regard extérieur sur l'intérieure.
      Mais effectivement, la situation dont tu décris , n'est pas saine du côté de ta voisine.
      P.S. On peut aussi être gêné d'avoir vu sans vouloir voir, et d'avoir vu que l'autre avait vu qu'on avait vu ... etc. (sans remettre en cause ton vécu et ressenti).

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    9. J'ai peut-être mal formulé une phrase concernant la fonction du rideau. Je voulais dire : occulter ce qui se passe à l'intérieur par le regard extérieur. Et non l'inverse, puisse que le rideau permet justement de pouvoir voir à travers celui-ci (les rideaux légers, les voilages pour la journée) de l'intérieur, vers l'extérieur, même si celui-ci en diminue un peu de la clarté venant de l'extérieur.
      Plus on se rapproche d'un voilage(en journée), plus on y vois à travers. Celui-ci est donc bien fait pour occulter l'intérieur d'un logement par ceux qui se trouvent à l'extérieur.

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    10. Tu as tout à fait raison, Johanne.
      En tous les cas, il n'y a pas eu de conséquence à ce(s)geste(s).(le mien et le sien)
      Ça fait quelques années déjà.
      Mais peut-être se trouve-t-elle déçue du fait que je n'ai pas recommencé...Qui sait ? Mais en plus, maintenant, la végétation a poussé de ce côté là, et sa fenêtre s'en trouve cachée...

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    11. L'important c'est qu'il n'y a pas eu de grosses conséquences, et que finalement d'une certaine manière, les choses ont été mises au point par la situation.

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    12. Encore une chose. Vous voudriez m'expliquer comment d'une culture ou façon de vivre, d'une extrême à une autre (nudité / pudique) fait-on pour dans le cas de celui qui a la culture pudique pour cohabiter et se familiariser avec celui qui est nudiste ... (en restant dans ce contexte) ?

      C'est un peu comme comme les personnes de couleurs noire, ou les personnes en fauteuil roulant par exemple, où quand on est enfant on nous dit "ne regarde, ne fixe pas comme cela la personne, c'est déplacé !". Et tu fais comment ... ?
      Ouai ... et bien tu grandi de façon à pas regarder et une fois adulte tu es comme un con à ignorer la personne parce qu'il ne faut pas regarder ... Total, tu te retrouves à ne pas savoir comment régir, aborder, fixer ton regard, parce que tu n'y ai pas habituer à regarder et donc tu ne connais pas et forcément ton regard est attiré par ce que tu ne connais pas.
      A un moment tu es obliger d'observer, afin de te familiariser avec ce qu'il y a en face de toi,que ce soit une personne de couleur noire (si tu n'as pas l'habitude d'en voir dans ton entourage), que ce soit une personne handicapée en fauteuil roulant ou autre, que ce soit une personne nue. Et ce pour te familiariser avec cet inconnu, afin que celle-ci en soit humaine. Sans ce regard, il n'y a pas d'humanité et d'équité possible.

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    13. Je me permets de donner un avis, qui n'est que mon avis..., pour pratiquer depuis toujours cette nudité en pleine Nature et chez moi, c'est de manière systématique:
      1)en solitaire
      2) avec une ou bien des personnes "naturistes" lorsque cela se présente (assez rarement à plusieurs il faut dire).
      Le fait de la cohabitation ne concerne donc que la situation en public. Donc il est évident que les lois répressives font que la cohabition est par défaut "textiles" comme disent les naturistes convaincus... Et puis justement les naturistes sont de manière générale respectueux d'autrui et sont réticents à la provocation...
      Et pour en rester dans un avis personnel, je suis pudique, non exhibitionniste et j'ai constaté que l'on peut trouver des exhibitionnistes, comme des voyeurs qui jouent de ces pudeurs naturelles (et cependant sociales, morales, éducatives, etc.) pour vivre des fantasmes. Mais vivre la Naturisme naturellement et simplement est un grand plaisir, un délice même à savourer autant seul qu'accompagné...
      Mais rien à voir avec des comportements discriminants et/ou racistes qui relèvent de tout autre chose...

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    14. A quoi servent les plages naturistes ?

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    15. Je ne suis pas exhibitionniste, non plus, rassurez-vous.
      La seule fois que ça m'est arrivé, on peut la définir comme accidentelle, me croyant protégé par les arbres et arbustes, donc sans vis à vis, avant de m'apercevoir qu'il y avait un angle que je n'avais pas évalué (les rideaux). Rhabillage instantané. Si ça se trouve, elle n'a rien vu du tout.Tout est supposition.

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    16. Les plages naturistes sont utilisées par les naturistes et sont utilisées (servent) à pratiquer le naturisme. Ce sont généralement des plages agrées par les communes et où la pratique du naturisme s'exerce librement. Le public en est informé par des panneaux d'informations situés aux différents points d'accès. Ces plages sont souvent confiées en "gestion" (affichage, respect de la réglementation en vigueur, etc.) à des association. Il y a une fédération nationale et des fédérations locales pour faire vivre la liberté de pratiquer le naturisme. Certaines plages naturistes interdisent le port de maillots de bain. Chacun est libre de jouer, de regarder de faire ce que bon lui semble. Hormis les attitudes des exhibitionnistes et de voyeurs, qui sont très connues des pratiquants du naturisme il est rare que l'on entende parler de problèmes. Il règne même sur ces plages (bien souvent immenses et isolées, toujours très belles et bien souvent difficiles d'accès) de très bonnes ambiances détendues car le plaisir partagé de la nudité est un choix librement consenti et pratiqué...,
      Il existe un site internet très bien fait, richement documenté (avis, photos, commentaires, accès, parkings, etc.)qui les recensent.

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    17. Oui d'accord, mais ça ne répond pas à la situation de comment se comporte une personne qui fait du naturisme pour la première fois. là Henri tu abordes le sujet comme si chaque personne qui y venait était familière du naturisme.
      En fait ce n'était pas justement le point que je soulevais. Mais pas grave.

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    18. Une personne qui vient pour la première fois sait ce qu'elle fait. Elle est venue intentionnellement faire du naturisme pour la première fois, elle sait donc comment se comporter à savoir retirer ses vêtements et vivre ce pourquoi elle est venue. Et puis elle remet ses vêtements (ou pas). Il y a effectivement toujours une première fois, que ce soit pour des enfants (oui, il y a beaucoup d'enfants de naturistes qui participent à la vie du naturisme) ou pour des adultes. J'en reviens au fait que c'est un acte de liberté, c'est donc réfléchi, décidé, choisi. Si la personne reste vêtue, les membres de l'association viendront gentiment la voir pour lui parler et lui expliquer la réglementation, toujours avec bienveillance et simplicité...
      Mais que voudrais-tu savoir...?

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    19. C'est pas que j'avais spécialement une question au départ, mais vu que dans tes réponses tu le présentes comme cela, alors j'aimerais bien savoir comment tu identifies la différence entre "voyeurisme" et "libre de regarder" (terme que tu as employé) dans une plage naturiste ?

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    20. Bon, peut-être que l'on peut continuer à échanger ailleurs qu'ici. Je ne suis pas du tout certain que les lectrices et lecteurs des blogs se passionnent vraiment pour ce genre de conversations sans fins sur un sujet en particulier de ce genre! Sans parler des innombrables et incessantes notifications (souvent sonores en plus!!!)arrivent dans les boites de messagerie !!!

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  4. C'est une triste histoire que tu nous racontes, pleine de nostalgie. C'est un peu triste, mais c'est la vie, l'amour passe, comme les saisons. Je t'embrasse.

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    1. Merci Marianne.
      Il faut voir ce texte comme un rapport sur les saisons.
      Dans la vraie vie, je suis heureux en amour.
      Je t'embrasse aussi.

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    2. Je ne doute pas de ton bonheur en amour, Gil.

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    3. Ça se sent tant que ça, à travers mes mots ?

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  5. Effectivement, comme le relève Marianne et j'ai omis de le transcrire, j'ai noté également une certaine mélancolie dans cet texte aux apparences académiques et pas que entre les lignes (froid, sans toi, vent, perturbe, nuages, autres merveilles, autres soleils, etc.), c'est touchant Gem, et cela parle joliment de toi de manière sensible,

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    1. C'est vrai, je suis un être sensible, et je crois que nous avons beaucoup de points communs, Henri, dont celui-ci.

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    2. Et j'ai oublié de préciser que c'est bien la météo qui me rend mélancolique, ou qui embaume le coeur suivant ses courbes....

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    3. C'est tellement joli ce que tu écris là: "(...)la météo qui me rend mélancolique, qui embaume le coeur suivant ses courbes..." Dessiner la féminité de ta mélancolie..., Ho! Cokin! Très poétique en tous cas, tu devrais transformer ta poésie académique en écriture de ce type, Cher Ami!

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    4. Merci, Henri, pour ton enthousiasmant commentaire.

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    5. C'est un enthousiasme inspiré par ce que tu exprimes et par la forme que ton écriture propose comme lecture..., qui allie le Féminin aux températures cycliques des saisons,

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Ça plane pour moi.

C'est ton sourire qui m'a accueilli, en premier. Tu es assise en face de moi, jambes croisées, jupe bien relevée. Nous dégustons ens...