09 janvier 2021

Il s'en passe des choses sous les tables.






 
"Et puis Fanny" m'a fait penser à un texte,
que j'avais, aussi, écrit, avec amusement.
L'exercice était assez délicat, puisqu'il y avait,
plusieurs personnages.
Il fallait "entrer" dans l'histoire et ne pas s'y perdre.
Aussi bien pour l'auteur, que pour les lecteurs et lectrices.
Bonne lecture.

C e soir là, on s’était pratiquement accaparé ce petit restau convivial. Mis à part un couple bien sage, en retrait dans un coin, près de la fenêtre, c’était toute notre bande d’amis qui se retrouvait à célébrer l’anniversaire de Jacques.



Nous étions déjà au milieu du repas. La conversation me barbait depuis un bon moment. J’en avais marre, nous étions sur le terrain glissant de la politique, entre coupé par des avis contraire sur le sport.

Ils voulaient refaire tous, le Monde. Je me battais avec ma pintade qui faisait de la résistance dans mon assiette. Dans la tête j’avais le brouhaha des paroles plus ou moins élevées, des bruits de couteaux et de fourchettes, de verres qui se remplissent, de mastication.
Seule ma Julie s’était rendu compte de mon absence au débat. Elle me tira de mes pensées en posant une main sur ma cuisse. Elle devait croire que je rêvais encore à une fille croisée dans une rue.

Je reprenais mon combat avec cette satanée volaille. Je cherchais ma serviette. Allez ! Encore parterre ! Je me penchais pour la ramasser. Et là, un autre spectacle m’accrochait. Des couples se défaisaient et d’autres se refaisaient.

A l’autre bout de la table, Virginie,  avec sa tête de sainte Nitouche, masturbait l’engin largement sorti de son pantalon, de Paul respectivement marié à Sylvie qui se caressait l’entrejambe, visiblement au courant et excitée de la situation de son compagnon.

Paul lui, rendait la politesse à sa voisine. Je voyais le mouvement caressant de sa main, dans le slip de Virginie dont le mari Laurent, avait l’air d’être sage.

Nathalie qui était en face de moi, et placée entre Laurent et son ami Jacques, m’offrait la vue de son sexe dépourvu de culotte. Ses jambes gainées de bas, étaient largement écartées. Elle était assise sur sa jupe, remontée sous ses fesses. Elle avait dû me voir partir en plongée, pour m’offrir ce spectacle.

Jacques qui avait l’air aussi sage avait invité sa sur Lydie et une copine à elle Claire. Je comprenais leur bonne entente à ces deux là, puisqu’elles se masturbaient le clito mutuellement.

 

 

 

Suite 1


Je refaisais surface. Personne n’avait l’air d’avoir remarqué ma disparition, à part ma voisine den face, Nathalie, qui m’adressa un sourire complice, bien consciente du spectacle quelle m’avait gratifié, sous la table.

Je voyais d’un autre œil, si je puis dire, le repas. J’observais, d’un air amusé, chacun et chacune.

C’est vrai que les deux
amies, Claire et Lydie, avaient leur bras entrecroisé. Discrètement, elle se faisait plaisir Une seule main leur servait pour manger. De temps en temps leurs dents pinçaient leur lèvre inférieure, à l’approche, sans doute de la jouissance.

Jacques, les deux coudes sur la table, avait le menton en appui sur ses mains, les doigts l’un dans l’autre. Il alimentait la conversation, tout comme Laurent, ancré dans la même position.

Entre ces bons hommes, il y avait Nathalie. J’avais toujours eu un penchant pour elle. Elle était pulpeuse à la façon italienne. Elle se tenait bien droite. Sans doute pour mettre en avant, sa poitrine généreuse qui montait et descendait à chaque mouvement de respiration. J’avais du mal à décoller mon regard de son pendentif, qui disparaissait dans son décolleté provocant. Elle le savait et de temps en temps elle m’adressait un sourire charmeur, à vous faire fondre, et au risque de se faire surprendre avec ma Julie, qui avait remarqué le manège et qui me le faisait savoir, gentiment et amusée, en me donnant un petit coup de pied sous cette table qui m’avait délivré ses secrets.

A la droite de Laurent, Virginie qui commençait à se tortiller sur sa chaise. Elle aussi, une seule main sur la fourchette. On percevait à peine le mouvement de son autre main sur la queue de Paul. Ce dernier avait un comportement identique, sa main, cette fois entre les cuisses de Virginie.

Sylvie, elle se débrouillait toute seule, toujours excitée par la situation de son mari. Elle changeait de main de temps en temps. Elle se trémoussait aussi sur sa chaise. Maintenant que je savais qu’elle se masturbait sous la table, je comprenais mieux ses soupirs qu’elle laissait échapper de temps en temps.

 

 

Suite 2

 

La conversation me gonflait toujours autant. Toujours basée sur la politique. J’observais tout le monde. Un fait nouveau m’excita les sens. Virginie venait de glisser sous la table sa serviette. Ses deux mains avaient disparu en dessous. Je profitais que Jacques demande à Paul, ce qu’il pensait du Sommet de Copenhague, pour lui couper la parole et de changer complètement de conversation.

Et toi Paul, qu’est ce que t’aime comme position pour
baiser?

Je sentais toutes les paires d’yeux se diriger vers moi, tel un projecteur sur l’artiste, y compris celles du couple d’à coté.

Paul balbutiais quelques syllabes :

Et bien..Euh.je ne sais ..Je ne sais pas moi.

J’imaginais sa verge, activée par la main de Virginie elle même en pleine jouissance, à peine dissimulée, éjaculer dans la serviette.

Jacques insista :

Bravo pour ce changement de cap, Gil. Et bien Paul, tu réponds.

Paul était devenu tout rouge comme une pivoine, près à exploser, le visage gonflé comme une pastèque, les yeux aussi rond que des prunelles.

Enfin il lâcha, en même temps que sa semence, j’imaginais, et dans un effort surhumain :

..LA LEVRETTE .. !!!!

Et bien, tu as eu du mal à le sortir, continua Jaques qui ne pensait pas mieux dire.

Je n’en pouvais plus de rire intérieurement. Un autre coup de pied de Julie m’avertissait que j’allais trop loin. Mais je repartis de plus belle. Virginie avait fini de jouir, juste avant ma question dérangeante, et c’est à Sylvie que je m’adressais.

Et toi Sylvie tu es d’accord avec ton mari ?

La jeune femme était visiblement, elle aussi au bord de la jouissance. Sa main, sous la table s’était accélérée. On devinait presque son geste sur son petit bouton tout gonflé.

Et bien, qu’est ce que tu fous ? Je te trouve bizarre. questionna Jacques, loin de penser à ce qui se passait.

De sentir son mari éjaculer dans la serviette de Virginie, accéléra sa délivrance :

.HUMMMMMMHUMMMM …LE MISSIONNAIRE.. !!!!!! cria-t-elle.

Le jeune couple d’à coté, avait du mal à dissimuler leur intérêt à notre conversation. Ils étaient au bord de la crise de rie. D’où ils étaient, ils voyaient les mains baladeuses de nos amis.

Je me retournais, maintenant vers Claire et Lydie. Leurs doigts étaient encore tout luisant de leur jouissance. Claire poussa même le vice à enfoncer son index dans la bouche pour le ressortir, tout doucement.

Et vous deux ? demandais-je

La position préférée ? Sans hésitation, le SOIXANTE NEUF. répondirent-elles presque ensembles.

 

 

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Alerter

http://www.aufeminin.com/world/communaute/forum/im/16post.gif

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Suite 3 et fin.


Je trouvais qu’il y avait longtemps qu’on n’avait vu la serveuse, pensais-je, elle n’était pas sous la table, à faire plaisir, de sa bouche ou de sa langue aux hommes et  femmes de ce repas ????

Mais au point où on était…

Finalement, non, la jolie serveuse habillée de noir et de blanc, sortait des cuisines en passant par les deux battants, style western. Par contre, elle rajustait son corsage et sa mini-jupe, tout en mettant de l’ordre dans ses cheveux. Ca continuait.

Cette belle image de cette belle femme venant de faire l’amour, m’avait fait oublier, un court instant, notre tablée. Des soupirs venant de ma gauche me ramenèrent à la réalité. Oh non, ma Julie aussi se faisait masturber le clito et la fente par des doigts experts. Les doigts de David, dont j’avais oublié la présence, étant hors de mon champ de vue.

La main de Julie n’était pas inactive, également. Elle devait bien masser le pieu de son voisin. Je savais tout son talent pour nous mener à l’extrême jouissance.

J’en avais, aussi, oublié Nathalie. Elle me sortait de mon étonnement en me donnant un nouveau coup sous la table. Ses pieds déchaussés de ses escarpins se posèrent sur mon sexe. Il devint tout de suite dur, excité par l’ambiance surchauffée de ce repas. Je sentis les doigts de ma femme dégrafer mon pantalon et mettre ma queue à l’air. Un doux massage des pieds de Nathalie sur mon membre commença. J’aimais ce contact accentué par le soyeux des bas. Le va et vient particulier de ma voisine d’en face ne tarda pas à me faire de l’effet.

Julie et son complice jouirent en silence, près de moi, avant que mon chaud liquide ne se répande sur les pieds de Nathalie.

Cet anniversaire s’est conclu par l’explosion des bouchons de champagne.

 


 

9 commentaires:

  1. Normalement, les dessous de table sont secrets. Mais je te remercie d'avoir révélé celui-ci.
    Bon weekend, Gil.

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    1. Oui, mais, on peut deviner les dessous de table,
      par rapport aux têtes des convives.
      Le WE a été bon, j'espère que le tien aussi.

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  2. Oui, un tel texte est certainement difficile à écrire. L'idée est bonne. Quand je m'ennuie quelque part, j'ai aussi tendance à fantasmer des situations érotiques quasiment surréalistes. Il n'y a pas un film de Bunuel qui use de ce procédé?

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    1. J'espère Marianne, que vous vous(les lecteurs et lectrices) êtes retrouvés à le lire.
      C'est assez compliqué, effectivement, il faut faire presque un plan de table sur papier, pour comprendre les "égarements" des convives.
      Pour Bunuel, il faut m'en dire plus. Peut-être que je connais, mais là, tout de suite, je ne vois pas.

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  3. Luis Bunuel (1900-1983) est un réalisateur espagnol fortement imprégné de surréalisme (ami de Dali) qui faisait des films assez crus et pulsionnels (https://fr.wikipedia.org/wiki/Luis_Buñuel)
    Je crois que la scène à laquelle tu me fais penser est dans "Le charme discret de la bourgeoisie". je n'en suis pas sûre et je fantasme peut-être...

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    1. Il y a bien un repas dans les extraits de scènes qui j'ai visionné de ce film, Marianne, mais pas de situation similaire.
      Merci quand même pour l'info. (je n'ai pas vu ce film et je vais essayer de me le procurer.)
      Par contre, dans "Claire, la soumise " de Marc Dorcel, dans le dîner, Nina Sauvage fait le tour sous la table et commence par un cunni à la belle Lucy Heart.
      http://www.mina-sauvage.com/scene-table-serie-evenement-dorcelclub-claire-soumise/
      Un petit extrait qui met en "appétit".

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    2. Merci pour cette vérification et pour ce lien.

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  4. Ha ben dis donc, il y a de quoi s'y perdre dans ce genre de situation où tout se mixe et se mélange-partage...
    Pi ça en fait des personnes à manger-savourer-déguster... Il faudrait presque y associer du personnel complémentaire
    Marianne pense au surréaliste Bunuel, moi j'ai pensé à un autre cinéaste: Marco Ferreri et à autre film grandiose sur cette expression bourgeoise de la vie et de la sexualité "La Grande Bouffe": https://www.youtube.com/watch?v=bETj4mIup5g Ferreri un monstre du cinéma italien et sont réunis là les plus grands comédiens du moment (Mastroianni, Picoli, Noiret, Ferreol, Tognazzi, Menez, etc.)dans ce film emblématique qui avait alors été frappé de diverses interdictions et fait l'objet de nombreux scandales

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    1. Oui, il y a de quoi s'y perdre.
      C'est plus facile , enfin je crois, à filmer qu'à en écrire un texte.
      Il faut le lire avec un plan de table.
      "La grande bouffe", oui, bien sûr avec ces suicides en bouffant, justement. Des scènes un peu dégueu quand même.
      Je préfère un film de Marc Dorcel (https://www.villageporno.com/video/mina-sauvage-suce-sous-la-table/)

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Ça plane pour moi.

C'est ton sourire qui m'a accueilli, en premier. Tu es assise en face de moi, jambes croisées, jupe bien relevée. Nous dégustons ens...