03 février 2022

A la manière de Gaëlle et d'Honorine.

 Marianne, je me suis permis d'emprunter ton image de blog. 




Cette photo qui m'émeut par sa beauté, chaque jour, à l'ouverture de ton journal, m'inspire.

Alors, j'ai essayé de faire, à la manière de Gaëlle et d'Honorine, vagabonder mon imaginaire.

En effet, cette photo me fait penser, que cette femme qui te ressemble, dis-tu et je n'ai pas de mal à le croire, est adossée contre une banquette de voiture. Alors, pour que ce soit plus pratique, cette voiture, je la vois spacieuse, bien bcbg, comme dans les films d'Andrew Blake ou de Marc Dorcel...oui, une limousine américaine, ferait l'affaire, soyons fou.

Et ce visage, aux cheveux relevés en chignon, semble paisible. Les yeux tendent vers le bas. Sur les lèvres est esquissé un sourire plein de tendresse. La coiffure épaisse et brune ainsi maintenue par une épingle, permet de dévoiler une poitrine généreuse et pulpeuse, bien mise en valeur par ce soutien-gorge de dentelle blanche. Des seins qu'on aimerait prendre dans le creux de sa main, qu'on aimerait palper, caresser, qu'on aimerait embrasser, sucer, qu'on aimerait exciter, faire bander les pointes. Du moins, c'est tout l'effet que me fait cette photo, chaque jour.

Alors une Marianne, toute sage, dans cette voiture ?

Mais qui y a t-il dans la partie inférieure de cette image ?

Et bien, mon imaginaire m'oriente vers tout autre chose.

Ce bras droit, tout d'abord. Jusqu'où descend-il ? Et bien, je le vois partir vers l'entrejambe. Je vois les doigts écarter les lèvres de ton sexe, humide d'une récente jouissance. Les cuisses sont bien sûr écartées.
Comme le fait cette jeune belle dame.







Et le bras gauche, étendu sur la banquette ? Dans la main, un gode, celui qui vient de lui fournir un orgasme. Un peu comme cette main là.





Mais pourquoi, Marianne, exhibe-t-elle son joli sexe encore tout frémissant, avec une expression, finalement, de satisfaction sur son visage ?

Et bien, tout simplement, parce que sur la banquette d'en face, ses trois amantes, qui viennent d'assister à sa masturbation, sont excitées et commencent à jouer entre elles.

Bientôt, Marianne ira les rejoindre pour leur offrir sa fente humide et luisante et se délecter de leur fruit juteux.

Comme quoi, nos fantasmes imaginaires,
nous envoient sur des chemins érotiques,
pas du tout désagréables.
Juste un moment pour effleurer nos pensées,
puisqu'on sait très bien qu'on ne pourra pas y participer.
On fait notre film, quoi....
(mes érovasions)
















24 commentaires:

  1. Je te suggère d'aller lire "Le Pont" dans le Monde d'Ophélie, voyages garantis sans factures ni bons de commande, ni autres réservations...

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    1. Tu as quand même une spécialité mon cher Henri, c'est de répondre par d'autres liens à une question.
      Aucune réponse directe. Du coup, on s'y perd.
      Bref, j'ai peut-être le blues, en ce moment. Donc, excuse-moi, de ma réponse.

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  2. Je ne vois pas une seule question dont j'ai un peu de mal à comprendre ce que tu veux dire,
    Mais effectivement j'aime bien établir des liens avec des sujets en rapport avec un article, cela permet hébraïque d'avoir fais points de vues et d'enrichir un sujet, de compléter aussi, voire de découvrir,
    Et tu sais combien et comment j'aime disserter, m'exprimer, et écrire à pros d'un sujet.
    Sinon il s'agirait de quelle question....? Car comme tu le sais j'aurai grand plaisir à donner abondantes suites et peut-être même avec des liens��
    Cela dit à l'heure où j'ai vu cet article. Il n'était composé que des deux premières phrases et de la photo N&B... et là ce soir, je vois que le texte est bien enrichi par l'expression de ton imaginaire...
    Pas de problème, je te souhaite de retrouver bonne humeur bien vite,

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    1. Et bien, de ton premier commentaire, on ne connait pas ton avis personnel, positif ou pas, sur le texte posté.
      Tu me renvoies à un autre article, que je vais aller chercher...quel pont ? Celui de Gênes ? Si c'est ça, je ne vois pas le rapport avec ce triste évènement.

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    2. Et bien cher Gil, si tu lis mon commentaire, tu peux constater que lorsque je suis arrivé sur l'article hier, n'étaient affichés que la photo que les deux seules premières phrases du texte et donc pas l'intégralité du texte, je ne pouvais donc penser que comme ton titre l'indique tu t'étais contente de publier cette photo pour l'effet que tu en ressens. Ce n'est qu'en revenant pour lire ton commentaire en réponse que j'ai découvert alors qu'un texte plus complet avait été ajouté ou bien s'il apparaissait intégralement et dont j'ignorais tout.
      Oui, elle est très belle cette photo et ce que tu en imagine est très personnel, effectivement, car en voyant cette photographie très artistique j'ai du mal à envisager d'autres présences, ce que tu imagines est effectivement très en lien avec les multiples situations érotiques relatées sur le blog d'Ophélie et Marianne. Je n'ai pas cet imaginaire pour envisager une telle scène, tellement cette photo et l'attitude de la personne évoquent tout autre chose pour moi, mais c'est en plein oui dans l'esprit de ce que rapportent et vivent les filles et femmes du gynécee du Monde bien réel de Marianne et d'Ophélie, ça oui,

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    3. Et bien voilà, mon Henri. Me revoilà déboudé, de bonne humeur et en forme.
      Oui, bien sûr, j'ai exagéré en faisant vivre cette photo. Elle est d'une tendresse, même peut-être mélancolique, à l'origine. Mais comme je les sais, amatrices d'amour en voiture, et en communauté féminine, j'ai imaginé ce scénario plus croustillant.
      Henri, toutes mes excuses pour avoir été grincheux. C'est peut-être le Covid (je ne dis pas la...quand ça merde, les autorités mettent ça tout de suite au féminin : le soleil, la pluie...etc...je plaisante...). Oui, donc, un autre symptôme de l'après Covid, car je ne l'ai plus, et j'espère qu'il n'y aura pas de récidive. J'ai donc eu ma quatrième dose.
      Bon, pour revenir à l'article, j'espère qu'il est en intégralité, maintenant, et ma mauvaise humeur a fait qu'il y a eu déjà plusieurs échanges, rien qu'avec toi, hi,hi,hi.

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    4. Bon ben voilà! Tout rendre dans l'ordre et les jours passent, oui, comme la pluie comme le soleil...
      Tu connais des filles des choses que j'ignore, dont acte. Mais tu sais aussi, que je suis porté plutôt à l'imaginaire transposé au réel qu'aux fantasmes érotiques. Oui, l'article est apparu dans son intégralité à la deuxième visite...

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    5. Imaginaire et fantasmes, n'est-ce pas la même chose ?
      Si le fantasme est réalisé, le fantasme disparait,
      pour faire place ....à un autre, je l'espère.

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    6. Disons que le fantasme contient des références à des éléments d'interdits, de peurs, de morales, de tabous, de refoulements de dénis. L'imaginaire est plus créatif et plus libre, plus ouvert et permet d'accéder à l'invisible plus aisément et il se prête aussi davantage à l'écoute de l'autre affranchi de tout les fardeaux propres aux fantasmes, de mon point de vue... Un fantasme porté au réel devient un acte concret, oui, par le fait de sa réalisation... Un fantasme dans sa réalisation est susceptible également de contenir quelques tensions, notamment par rapport à l'autre et aux autres, lorsque l'on se retrouve à plusieurs. À l'inverse l'imaginaire est plus libre et bien plus dynamique, par la force de la créativité,

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    7. Je ne suis pas (encore, excuse) trop d'accord sur ce rapport entre ces deux états de faits, Henri.
      Mais, peut-être (sans doute) que tu as raison.
      C'est une subtilité appréciable entre les deux mots, que tu décris.
      J'ai, je crois, de beaux fantasmes qui rejoignent mon imaginaire, sur une personne, par exemple. Aussi, sur ma compagne. Et en ce qui concerne mon amour de tous les jours, j'entends les réaliser, et donc ne plus être un fantasme.
      Il faut, pour moi, garder quelques, disons..."extravagances", pour ne pas sombrer dans la banalité du quotidien.
      L'imaginaire est pour moi, une chose qu'on ne peut réaliser.
      Enfin, c'est mon avis. Mon petit avis...

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    8. Holà!
      Mes avis mon avis n'ont rien de vérité et leur grandeur est à l'aune de ma seule et ordinaire personne. Je ne peux exprimer que ce que je vis, ai vécu, expérimenté, etc.
      Le fait est que je me souviens qu'à la découverte progressive de ma sexualité, j'étais empli et comme envahi et littéralement assailli de fantasmes, d'idées de pensées, d'images que très rapidement et immédiatement même j'ai vécu comme étrangères à moi, à ma personne, à ma sexualité d'alors. Je ressentais et je vivais alors cette activité là psychique et mentale comme je pouvais ressentir la société qui m'environnait. Un environnement d'éducation, d'ordre, de contraintes, de morales, d'interdits, etc. Tout cela était en absolue et totale contradiction avec ce qui se passait en moi de naturel et de très physique en termes de plaisirs et de vécus... Bref, c'était pour moi à côté de tout mon imaginaire naturel et authentique. Ces pensées, ces images, ces représentations du sexe, de la sexualité, de la femme, du couple de l'homosexualité, etc. étaient véhiculées par tout ce qui pouvait être malsain, je le ressentais parfaitement et comme encore aujourd'hui.
      Les jours sont venus où au fil des rencontres et des expériences (hétéros, homos, bis, solitaires.) la beauté de la sexualité m'a offert de découvrir et progressivement vivre l'Amour.... Il en a bien peu fallu pour voir que toute cette toxicité des fantasmes s'évanouissait à la chaleur de la chair et de l'Amour... et tout était alors vecu dans la rencontre avec le Féminin et sa diversité totalement en dehors de ce qui est véhiculé par ce que j'appelle les fantasmes et qui est effectivement très proche de l'imaginaire mais sans ces miasmes des représentations sociales, éducatives, morales, pornographiques de la sexualité, c'est juste ce que je veux dire,
      Les nuances sont délicates. Mais ce système social est très bien fait pour soumettre et asservir, c'est ce que je ressens de ces différences que j'ai vécu et que je vis encore en Amour,

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    9. Oups, la tu traverses toute une vie. Enfin, je veux dire de l'adolescence et la découverte de la sexualité, à maintenant et ce n'est pas fini, Henri. On a des choses encore à découvrir.
      Non ?
      Bien sûr qu'on a fantasmé tous et toutes, qu'on a imaginé toutes et tous, beaucoup sous les draps, et je pense qu'on essaie tous et toutes de s'en approcher de notre idéal.
      Du moins, c'est ce que j'ai envie de croire.

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    10. Je ne sais pas croire et espérer, cela est justement trop associé aux fondamentaux même de cette morale morbide et marchande, à ce marketing de l'éducation et du soit-disant progrès qui tendrait à croire et espérer en des idéaux préfabriqués d'un monde meilleur. Non, je préfère vivre et exister, c'est bien plus concret,
      Et oui, vivre sa sexualité c'est découvrir du premier au dernier souffle et on vit très bien dans le réel et sans fantasme ni idéal, et avec plein de rêves à vivre, plutôt qu'à rêver la vie....
      Amen!(s'écria-t'il)

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    11. Comme tu veux, mon Henri.
      Pourvu que chacun et chacune soit heureux et heureuse, dans sa vie, sans arrières pensées, sans regrets, sans remords, comme on l'entend, comme on croit être notre chemin.
      Pour l'instant, pour moi, je n'ai pas à me plaindre, malgré tous les moments désagréables qui jalonnent notre petite vie bien trop courte.

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    12. Ha oui! Avec les moments désagréables d'une vie, il y a de quoi faire, de quoi dire et de quoi écrire, effectivement,

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    13. Même si j'ai une pensée de ces mauvais évènements qui me rongent chaque jour, j'essaie de ne pas m'en rajouter d'autres, et donc de vivre sereinement.
      Mais bon sang, qu'on s'éloigne du sujet abordé dans cet article.
      Mes érovasions, où sont-elles ?

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    14. Manquerais-tu d'imagination...?
      Où bien accordes-tu trop d'importance au "reste"...?

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    15. Hé, hé...essaie d'imaginer ce que je fantasme.
      Très amicalement, Henri.

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    16. Tu lis dans mes pensées.
      C'est pas difficile.

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  3. Cher Gil, je vois que dans ce vagabondage de ton imaginaire, tu nous prêtes (fantasmatiquement) des comportements que...
    ...que nous avons!
    Bise.

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    1. J'avais peur, très réellement, Marianne, que ça te déplaise cette façon d'imaginer "les choses", sur une si belle image.
      Je voulais faire un contraste entre la sagesse, voire la mélancolie, qu'elle représente, et la folie de mes pensées.
      J'avais peur d'égratigner toute cette beauté et tout son côté d'apaisement que cette photo nous transmet.
      Mais, je sais, aussi, comme tu le dis, que vous vivez de bons moments érotiques.
      Bises mes belles.

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    2. Tu as bien fait.
      Bise de nous 4

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    3. Merci.
      Je les prends, Marianne, Honorine, Gaëlle, Joséphine.
      Quatre bises en même temps, je fonds.
      Surtout, en ce moment, où on ne sait plus comment faire pour montrer son affection à quelq'un(e).
      Je suis très sensible, vous savez ?
      Je vous adore.

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Ça plane pour moi.

C'est ton sourire qui m'a accueilli, en premier. Tu es assise en face de moi, jambes croisées, jupe bien relevée. Nous dégustons ens...