18 juin 2021

A la bibliothèque.

 La lecture peut être culturelle, de loisir, passionnée et même devenir très excitante...Ça me rappelle un texte que j'avais écrit, il y a quelques années. Je l'avais écrit à une amie qui passait beaucoup de temps dans sa bibliothèque communale. 




Je poussais la lourde porte de la bibliothèque et la refermais délicatement. J’avançais dans l’allée, regardais à droite, à gauche.

Je sentais une présence. Oui là, perchée sur un escabeau trois marches, au bout de la rangée d’étagères, j’apercevais Sophie. Elle lisait à voix basse un texte qu’elle tenait entre ses mains. Elle me faisait dos et je pense qu’absorbée par l’histoire, ne m’entendait pas avancer vers elle.



Je m’arrêtais au pied du perchoir. Elle m’offrait, sans le savoir, grâce à sa mini jupe noire à pois blancs, très sexy, une vue imprenable sur ses jambes, gainées de bas noirs.

Je tendais l’oreille et pouvais distinguer les mots qui s’échappaient de ses douces lèvres : 

« Les jambes de Julie étaient déjà écartées et pendaient le long du lit. La tête de Nathalie s'y enfouit. D'où j'étais, je pouvais apercevoir ses lèvres sucer son clitoris et sa langue disparaître dans son vagin. Les gémissements de Julie s'accentuaient, surtout quand Nathalie lui enfonça deux doigts, tout en continuant à lui lécher son petit bouton d'amour, sûrement tout érigé. »

Ce texte, je le connaissais, c’était « Souvenir de vacances ». C’était ce moment là que je choisissais pour glisser, tout en remontant tout doucement, mes doigts vers l’intérieur de ses cuisses.

Elle tressaillit avec un soupir approbateur.

Son excitation devait être grande, car sans se soucier de qui c’était, elle écartait légèrement les jambes pour faciliter mon geste.

J’arrivais à son entre jambes. Sa fine culotte était déjà moite de cyprine. J’écartais l’élastique et la pénétrais délicatement et aisément de deux doigts. Son vagin était trempé. Sans doute était-elle excitée par sa lecture.

« Continues de lire Sophie ».

Mon timbre de voix lui indiquait que c’étaient les doigts d’un homme qui appréciaient son intimité et non ceux d’une certaine Nathalie.

J’appliquais un léger va et vient, ce qui rendait sa lecture saccadée.

« Le corps…. de… Julie s'arc-bouta…… Puis elle partit……..dans une…… jouissance… . »

A ce mot c’est la sienne que je sentis couler sur mes doigts. Mes gestes et sa réaction suivaient à la lettre, sa lecture.



Je retirais mes doigts de son sexe et lui laissais un petit moment de récupération, avant de lui demander de continuer.

Mais avant de se faire, Sophie se retourna et glissa de ses marches pour me faire face. Le dos en appui sur le mini escabeau, elle me demanda qui j’étais.

Je lui répondis que j’étais l’auteur de ses lignes.

« Continues »

Toujours le recueil entre les mains, elle baissa les yeux et murmura.

« Mais, ce n'était pas fini. Nathalie se redressa, invitant Julie à faire autant. Elle enfonça doucement dans la bouche de son amie, ses doigts plein de cyprine. Sa langue les remplaça et elles partirent dans un long baiser fougueux……. »

Je suivais la lecture. Mes doigts enduits de sa jouissance, se rapprochèrent de sa bouche. Elle les suça, avant que mes lèvres rejoignent les siennes.

Puis je la laissais reprendre le texte qui décrivait l’amour entre les deux femmes. Au fil des mots, j’avais fait « mon apparition dans l’histoire ». Sophie continuait sa lecture.

« J'avais envie de prendre Julie. Nathalie avait tout fait pour. J'approchais ma queue de son sexe. Une main, celle de ma femme, la guida à l'intérieur de son vagin. Les parois douces, chaudes et humides accueillaient mon membre. Je glissais en elle…. »

Mes doigts soulevèrent la mini jupe de Sophie et rencontrèrent une nouvelle fois, sa culotte, cette fois ci, totalement trempée. Je glissais une seconde fois le fin élastique. Sophie écartait les cuisses, les fesses bien en appui sur une marche.

Ma queue, sortie de son emprisonnement et bien raide, s’approcha de ses lèvres et glissa dans son étroit fourreau humide.

Les sensations étaient identiques au texte.

Entre deux gémissements, Sophie me demanda si elle devait continuer. De la tête, je lui fis signe que oui.

Mes va et vient en elle, de plus en plus puissant, rendaient sa lecture encore plus saccadée.

« Après…… quelques…… va…. et vient, …….Nathalie me retira……….. et me lécha le sexe plein de mouille……….Tout …….s'enchainait très vite. »

A ces mots, le livre tomba à terre. Je me retirais. Sophie glissa le long des marches pour arriver à hauteur de mon membre tout luisant de sa cyprine. Elle m’emboucha avec avidité.

Puis elle se releva, se retourna, prit appui sur l’escabeau, cambra les reins. Je n’avais plus qu’à la pénétrer, les mains sur ses hanches.

En peu de temps, nous jouissions tous les deux, dans un râle commun, à faire trembler les livres sur les étagères.

Nous eûmes un sourire, quand nos yeux rencontrèrent le livre, à plat et à terre, laissant apparaître sur sa reliure, son titre « Souvenirs de vacances. »

8 commentaires:

  1. Queue de saines luxures, heu... lectures !

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    1. Belle formule que la tienne, Phil.
      Bon W-E à toi.

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  2. Sans doute était-ce un jour où la bibliothèque était déserte... Baiser parmi les livres est un fantasme que j'aime aussi beaucoup, mais les bibliothèques, même communales, sont rarement désertes.

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    1. Tu as raison.
      Il y a des pièces privées qui font office de bibliothèque,
      où, c'est plus facile de baiser parmi les livres.

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    2. Et comment y accède-t-on? Il faut demander au (à la) bibliothécaire?

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    3. Non, je pense tout simplement à une pièce chez quelqu'un(e) aménagée en bibliothèque, avec des étagères remplies de bouquins.
      L'odeur des vieux livres, surtout pour les adultes, est pour moi, aphrodisiaque.
      En plus, si comme ici il y a une femme qui tourne les pages et lit à haute voix, les moments chauds...
      Il y a aussi chez les bouquinistes, Marianne, si la propriétaire des lieux te séduit, et qu'il n'y a que vous deux, il est facile pour elle, de tourner la clé, et de mettre le panneau "Fermé" sur la porte.
      Penses-y la prochaine fois que tu te balades dans les vieilles rues de Quimper. Il doit y en avoir.

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  3. Oui, encore faut-il que ce soit UNE bouquiniste, et que celle-ci soit lesbienne. Cela doit exister, tu as raison...

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    1. Je te sais séductrice pour la faire tomber sous ton charme, même si c'est une première fois.

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Ça plane pour moi.

C'est ton sourire qui m'a accueilli, en premier. Tu es assise en face de moi, jambes croisées, jupe bien relevée. Nous dégustons ens...