Par Amour.

 

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Au fil des "balades" sur le net, une image peut attirer votre attention,

vous inspirer. C'est ce qui m'est arrivé avec celle-ci.

J'ai imaginé cette petite histoire, à classer dans celles des Textes Érotiques.

Bonne érovasion.

HISTOIRE 1.

-Madame, m’aimez-vous ?

-Ben, oui, mon gentil homme, vous le savez trop bien.

-Alors, faites-vous jouir, par amour.

-Ici, en pleine nature ?... Vous savez très bien que ça me bloque parce que j’appréhende toujours d’être surprise.

-Et bien, ça ne sera que plus excitant, et la nature n’est-elle pas la plus belle des complices. Il n’y aura que les arbres et les piaillements des petits oiseaux, témoins de notre extravagance.

-Oui, mais si quelqu’un venait ?...

-Regardez à droite, au fond du chemin de ce bois, il n’y a personne, et il y assez de distance pour retrouver une attitude normale, avant que quelqu’un ou quelqu’une ne nous aperçoive. Et il en est de même sur la gauche.

-Oui, mais, ça oblige à avoir toujours un œil sur ces extrémités lointaines du bois. C’est assez déconcertant.

-Mais puisque vous m’aimez, Madame, vous allez le faire, n’est-ce pas ?

-Et vous, gentil homme, m’aimez-vous ?

-Vous en doutez, Madame ?

-Non, j’en suis certaine…Mais, alors faites-vous jouir aussi.

-Euh…Très bien.

-Et mettons nous face à face. Comme ça chacun d’entre nous, surveillera l’horizon qu’il lui est attribué.

-Soit, ma très chère.

 

Sitôt cet accord amoureux entendu, Madame pivota d’un petit quart de tour, pour avoir en ligne de mire ce fameux bout de chemin. Elle releva ensuite sa jupe et sa main se fit un passage entre la dentelle et la peau. Sa culotte se baissa légèrement. Sa main commençait, par de lents petits gestes, à s’agiter sous le tissu. Le bruit de clapotis qui s’en échappait, expliquait qu’elle était assez mouillée, et qu’elle n’avait pas eu besoin de salive pour lubrifier sa fente et son clitoris.

 

Monsieur avant de s’exécuter  à son tour, eut cette remarque étonnante.

 

-Humm…je vous aurez bien vu à l’époque des jupons, des bas blancs et des bottines.

-Je sais, Monsieur, votre passion pour cette époque. On se vouvoie déjà, mais contentez-vous de mes vêtements actuels, plus pratiques pour ce genre de jeu.

 

Monsieur, eut un sourire. Puis, il se positionna en face d’elle. Il ouvrit son pantalon et en extirpa une verge déjà toute dure. Ce petit jeu, les excitait apparemment beaucoup.  Sans doute le fait de se donner du plaisir et celui du risque d’être surpris à la fois. Les gestes de va et vient de sa main sur son sexe était aussi très lent.

 

Les yeux des deux complices se fermaient des fois, mais se rouvraient de temps en temps sur le chemin. Ils se regardaient aussi mutuellement. Yeux dans les yeux, mais aussi, ceux-ci rivés aux mains bienfaisantes collées à leur sexe.

 

Madame commençait à gémir. Elle pinçait ses lèvres et se remettait à pousser de petits cris. Ses doigts s’agitaient de plus en plus vite. On avait l’impression que ses seins voulaient sortir de son corsage, à chaque respiration, tellement, elle était forte. Elle était au bord de la jouissance.

 

Monsieur aussi respirait de plus en plus fort. Son gland qui dépassait de sa main, était devenu rouge sang. Preuve que lui aussi n’était pas loin de l’extase.

 

Quand Madame se raidit et cria, sa main s’immobilisa au creux de ses cuisses écartées. Un puissant orgasme la traversait.

 

Monsieur gicla pratiquement en même temps. Sa semence se déversait, à ses pieds, par saccades, sur la fine pellicule de feuilles.

 

Ils remirent leurs habits en ordre. Ils avaient l’air apaisés. Ils firent quelques pas, avant d’entendre derrière eux, le bruit d’une sonnette. Celle d’un vélo. Un couple en vélo voulait les dépasser. C’est ce qu’il fut fait.

 

Madame, le rouge aux joues :

 

Ils nous ont vus, vous croyez ?

 

Monsieur :

 

Qu’importe. Et eux, vous pensez, qu’avec leur visage d’ange, vous pensez qu’ils sont si sages que ça ? Peut-être, qu’au prochain virage, nous les surprendrons à faire l’amour.

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