Je veux du cuir.

 

Je veux du cuir, mais du cuir soft. Pas de cravache, pas de fouet, pas de violence, non.

Que de la sensualité.

Tu es belle et excitante dans cette robe qui te moule à la perfection.

Cette fermeture éclair qui provoque mes doigts pour la descendre, attendra.

Je veux profiter, prendre mon temps de ton initiative qui a réussi, à la seconde,

à émoustiller tous mes sens. Tu me connais si bien.

Juste ma peau nue collée à ta double peau. Peut-être un peu glacée au départ, mais on s’y adapte très vite.

Juste  se glisser tout contre.

Sentir les formes de ton corps à travers ce latex que j’ apprivoise ou plutôt, qui m’ apprivoise, au fil des minutes, au fil des contacts.

Je me colle à tes seins moulés, ton ventre, tes cuisses.

Tu as compris le jeu. Tu te retournes. Tu m’offres tes épaules. Tu cambres les reins, et tu sens toute mon excitation contre tes fesses recouvertes de ce cuir luisant.

Il me paraissait un peu froid au départ, il me chauffe de partout, maintenant.

Même tes mains en sont recouvertes.

Je n’en peux plus. Nos regards pétillants se font face et partagent notre excitation.

La fermeture éclair obéit à mon pouce et mon index.

Elle descend tout doucement, dans un bruit métallique.

C’est une autre peau toute chaude et aussi douce que je découvre maintenant.

Ta robe de cuir a glissé le long de ton corps et gît sur le sol.

Tu as juste gardé tes gants…