21 janvier 2022

Plaisir solitaire à deux.


 

Bien sûr, qu'il ne faut pas oublier d'économiser l'eau. Disons que c'est un rêve qui n'aura aucun incident sur la planète.

J’étais là, planté bêtement sur le seuil de la porte, qui était restée entrouverte. Elle ne soupçonnait pas ma présence. Ces paupières aux longs cils étaient fermées. Sa bouche esquissait un sourire, me donnant l’impression qu’elle savourait ce doux moment qu’elle s’attribuait.

Je ne voulais pas la déranger. Non, bien au contraire, je voulais la laisser apprécier cet instant de solitude apaisante dont son plaisir devait égaler le mien, à la contempler.

Sa tête en arrière, faisait cambrer son corps à la perfection. Sa main caressait, de son front à sa nuque, ses longs cheveux, lissés. L’autre main ajustait le pommeau, au dessus de sa tête. Un long filet d’eau savonnée, coulait de la pointe de ses cheveux, aux creux de ses reins cambrés et disparaissaient dans le sillon de ses fesses.

Des milliers de gouttelettes s’accrochaient à son corps, à sa peau.

Sa main abandonna ses cheveux et vint se poser sur une de ses fesses, qu’elle écarta. Le jet s’approcha du sillon et vint frapper ce qu’elle a de plus intime.

Mes yeux passaient de son visage à la cambrure de ses reins. Plus elle avançait le puissant jet tiède de son œillet, plus son rictus s’accentuait. Un gémissement s’échappait même de sa bouche. Ses paupières restaient fermées, comme si elle était dans un autre monde.

Puis sa main lâcha le globe de chair et se posa sous un sein, qu’elle soupesa. Le pommeau suivait à distance. L’eau crépitait du haut de la poitrine, jusqu’aux tétons qui fonçaient et s’excitaient davantage. Ses doigts pinçaient même la pointe, ce qui amplifia l’érection de celle-ci.

Sa main, toujours suivie du jet, continuait son chemin, et descendait, lentement sur son ventre, puis sur son pubis. Ses doigts écartèrent ses lèvres et le jet tiède vint s’éclater sur son sexe. L’eau ruisselait le long de son entrecuisse.

Sa poitrine se soulevait de plus en plus, sa respiration devenait saccadée, ses gémissements s’accentuaient. Sa main libre, et plus précisément ses doigts masturbaient son bouton d’amour, dont l’eau réveillait tous les sens. Ses gestes devenaient plus rapides. Elle s’arc-bouta et dans un grand râle, jouit de tout son être.

Je refermais doucement la porte, la laissant savourer, ce doux moment, la laissant à ses pensées. L’émotion, conjuguée à une belle érection, m’avait gagné. J’étais, une nouvelle fois, envoûté par sa beauté de femme et tout ce qui en découlait.






7 commentaires:

  1. Du plaisir d'être voyeur ou voyeuse et de voyager par les yeux sur les reliefs de la femme. Agréable leçon de géographie humide!

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    1. Tes mots sont de velours, ma chère Marianne.
      Et c'est vrai, que c'est bon de se laisser emporter à faire le voyeur(euse) tout en silence.
      C'est un peu entrer dans l'intimité de l'autre, sans pour autant la déranger.

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  2. Merci pour cette histoire d'O à ta façon, Gil.

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    1. Plus calme que "Histoire d'O", mais c'est beau une femme qui se caresse, non ? A rester bouche Bée...enfin presque...
      Merci de ta visite Phil.

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  3. Nous devons respecter les moments personnels de chacun. Surtout quand ils sont érotiques. Votre récit est excellent. Nous avons beaucoup vécu dans de tels endroits. La deuxième image déclenche facilement un orgasme. Elle est très sexy. Bonne nuit Gem

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    1. Ce sont de délicieux moments, Giannis.
      Le rôle de voyeur est aussi bon que la femme
      qui se laisse aller aux jeux des caresses et orgasmes.
      Et c'est très communicatif. Je t'assure.
      J'espère que tu as vécu une telle situation.
      Bon W-E, mon ami.

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    2. Bon weekend mon ami. Oui, quand j'étais jeune.

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C'est ton sourire qui m'a accueilli, en premier. Tu es assise en face de moi, jambes croisées, jupe bien relevée. Nous dégustons ens...